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GHOST CULTURE, Ghost Culture

Phantasy Sound/2015

Le premier album de James Greenwood fait apparaitre, tels des ectoplasmes, dix titres fantastiques composés seulement avec un synthé Korg Mono/Poly et un séquenceur.

C’est à dix-sept ans, à la suite de plusieurs années à tâtonner dans son coin, enchainant les jobs nourrissiers dans des studios londoniens, que le jeune virtuose de l’analogique a rencontré Daniel Avery – outsider hypnotique de l’electro. Les connaissances qu’il a acquises en autodidacte séduisent le DJ qui fait appel à lui pour se mettre à la production et travailler sur le projet de Drone Logic (novembre 2013). Puis les rôles se sont inversés et c’est maintenant sous le pseudonyme de Ghost Culture qu’il nous livre une épiphanie d’electronica.
James Greenwood conçoit la composition comme la résolution d’une énigme avec un son en tête qu’il cherche à recréer artificiellement. Poussant un chant tout en souffle, présence vocale qui traverse les titres (alors que son EP de 2013 était dénué de voix) dont un Giudecca indolent, un Lucky plutôt synth-pop dont les séquences ont été trouvées au hasard des manipulations et The Fog restituant les journées de grisaille prolifiques en création. A partir d’un seul synthé, les sons s’additionnent par superposition ; en live ce seront trois machines et une boite à rythme qui viendront se côtoyer. Ghost Culture se projette dans un environnement dépouillé, en petites salles dans lesquelles le DJ retrouve son essence d’artiste anonyme, placé physiquement au même niveau que le public – et caché par les alternances d’éclairage de quatre ampoules.
Gageons que le musée des Beaux Arts de Besançon offrira un bel écrin aux morceaux énigmatiques du jeunes londonien lors du festival GéNéRiQ, le 12 février prochain.

Artiste : Ghost Culture

Album : Ghost Culture

Date de sortie : 05/01/2015

Genre : Album rock

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