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JULIA STONE, By The Horns

Discograph/2012

Deuxième album solo de Julia Stone, By The Horns est une douceur auditive. L’occasion aussi pour le duo de se poser un peu, de changer d’air (Angus sortira son album, Broken Brights, en juillet prochain), après la gigantesque tournée de leur précédent disque Down The Way.
Petite rythmique synthétique, voix masculine – celle de Benjamin Biolay – qui l’accompagne, des accords de piano mélancoliques…les ballades acoustiques du duo monté avec Angus paraissent lointaines et Let’s Forget All The Things That We Say pourrait être l’un des singles les plus réussis du moment, à la fois doux et charmeur, où Julia fait se rencontrer l’anglais et le français, comme pour montrer son affection au public hexagonal.
Exit les robes informes à fleur, on retrouve dans les dernières vidéos parues une Julia Stone qui parait beaucoup plus sûre d’elle et assez glamour. Mais la jolie Australienne, si elle se dévoile un peu plus, ne bascule pas du côté “bling bling” de la Force et garde ce goût pour les chansons pleines de spleen chantées d’une voix enfantine et caressante, saupoudrées d’une pincée de noirceur. Pour preuve, cette très belle reprise de The National, Bloodbuzz Ohio. Pas étonnant de retrouver derrière les manettes la valeur montante Thomas ” Doveman” Bartlett, clavier chez The National, Sharon Van Etten, Antony & The Johnsons et producteur (Hannah Cohen, Glen Hansard de The Swell Season).
Le disque de Julia regorge donc de ce genre de morceaux. Justine, Break Apart ou It’s All Okay développent de belles mélodies et des arrangements tout en rondeur. Mais By The Horns trouve aussi ses limites, comme à l’écoute de la chanson-titre ou de The Line That Ties Me, qu’on oubliera peut-être un peu plus vite que les autres.
Malgré ces titres un peu passables, ce deuxième album solo de Julia Stone est l’occasion pour l’auditeur de savourer une voix douce et des ambiances intimistes et parfois sombres.

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