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BIRTH OF JOY

Les rockeurs de Birth Of Joy ont publié un nouvel album intitulé Get Well le 26 février via le label Long Branch Records/SPV. Après avoir sillonnés les routes du monde entier à travers plus de 450 dates en trois ans, (rien que ça) l’énergie de ces trois comparses n’est pas prête d’être au point mort. On a profité que le groupe se soit posé plus de 24 heures au même endroit pour prendre le temps de poser quelques questions à Kevin, le guitariste-chanteur.

Nous venons de recevoir votre dernier album, bravo pour le travail accompli. Comment avez-vous abordé ce disque ?

Kevin : Il y a deux ans, nous sommes allés enregistrer dans une église, nous avions vraiment appréciés le résultat, c’est ainsi que nous avons décidés d’y retourner pour ce disque, c’était un lieu spécial qui nous inspirait. Nous faisons ce que nous souhaitons faire sans se soucier du reste, on a juste voulu donner le meilleur dans cet album.

Comment vous êtes vous préparés à enregistrer dans un lieu aussi atypique et quels effets cela à eu sur votre son ?

L’atmosphère et l’acoustique étaient très bonnes et propices à ce que nous voulions transmettre. Nous souhaitions atteindre une étape supérieure sur ce que nous avions déjà réalisés auparavant.

Cet opus semble être plus noir avec une ambiance davantage lourde, qu’aviez vous en tête lorsque vous avez composé Get Well ?

Nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour se poser et composer, j’ai écris les paroles en 3 semaines, ça s’est fait assez naturellement et rapidement en fait.

L’objectif était également de travailler sur chaque son, de porter davantage d’importance aux différentes sonorités, à la manière de faire sonner les guitares ou aux sons de batterie par exemple…

Quelle a été votre manière de composer sur ce disque ?

On ne réfléchit pas vraiment, ça doit rester très spontané. J’écris les paroles de mon côté, pour la musique, ça vient souvent d’impros tous ensembles.

Combien de temps êtes vous restés en studio ?

Nous y sommes restés 11 jours en travaillant à fond et toute la journée.

Votre musique est davantage centrée sur la recette guitare-basse-batterie, avec des riffs de guitare hallucinants d’ailleurs, que pensez-vous de l’aspect électronique que les groupes intègrent de plus en plus dans leur son ?

Personnellement, je pense que le rock c’est plutôt une affaire de spontanéité, brancher la guitare à l’ampli et jouer c’est plutôt ma vision des choses. Je ne crache pas sur les groupes qui utilisent des samples mais c’est pas mon truc.

Je crois savoir que tu portes une attention toute particulière à ton son de guitare, à quoi ressemble ton pedal-board ?

Tout à fait ! J’ai pas mal de matériel, tant au niveau pédales d’effets que de guitares. Pour les effets, j’ai un delay Memory Boy d’Electro Harmonix, une Wha-Wha Vox et un JHS Warble Tron, entre autres,…

Qu’est-ce que tu préfères le plus dans ta vie de musicien, aller en studio ou être sur scène ?

Les deux ! C’est complémentaire, j’aime particulièrement la scène, le fait de donner vie à un album, à tout ce travail effectué en amont. Mais le processus de composition reste primordial et très intéressant également.

Qu’est ce qui est le plus prenant dans ta vie de musicien ?

Le plus dur, je dirais que c’est de ménager ma voix. Lorsqu’on enchaîne plus de 10 concerts d’affilée, ça peut devenir dur pour le chant. Je bois beaucoup d’eau !

C’est ton secret, l’eau ?

En partie, avec le thé, ne pas trop fumer et faire attention à la bière car les boissons gazeuses nuisent aussi à la voix.

D’ailleurs, comment abordez-vous la scène ?

C’est un défouloir, un exutoire. L’interaction avec le public, c’est ce qu’il y a de plus important, on se sent libres sur scène, c’est un sentiment indescriptible.

Si tu avais carte blanche pour programmer des artistes dans un festival, quels seraient tes choix ?

Je pense que ça serait un festival dans un grand espace en plein air. Sur la grande scène, on retrouverait Queen of the Stone Age et Nin Inch Nails. Sinon, je verrais bien des groupes comme Air ou Justice, j’aime leurs sons éléctro un peu trash.

Comment définis-tu la scène rock néerlandaise ?

Il y a une petite scène rock à Utrecht, la ville où on s’est rencontrés, mais ça reste tout de même assez discret et marginal. Il existe un plus gros vivier de groupes pop ou électro que rock.

Quels conseils donnerais-tu à de jeunes groupes en développement ?

Continuez à y croire et restez concentrés sur votre objectif pour ne pas perdre l’envie de jouer. Faites des sacrifices et des choix également.

Peux-tu dire quelques mots en français ?

Ça va (rires)
Je m’appelle Kevin j’ai hâte de jouer en France !

Merci à Kevin pour sa disponibilité et sa gentillesse ainsi qu’à La Mission.

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