De retour avec leur second album Falling Out of You, les Britanniques de The Bracknall confirment leur place parmi les nouvelles voix rock venues d’outre-Manche. Formé autour des frères Jack et Harry, rejoints par Eddie et Dan, le groupe mélange guitares larges, refrains fédérateurs et influences allant de Pink Floyd à Oasis. Rencontre avant leur concert en France.
Sara : Merci d’être avec nous aujourd’hui ! On est avec un groupe de rock incroyable qui s’appelle… alors, comment on prononce bien ? The Bracknall (avec mon accent français très approximatif) ?
Jack (chant) : [rires] Oui, The Bracknall. Ça s’écrit B-R-A-C-K-N-A-L-L, mais en Angleterre on dit “Brack-nall”. Ta façon de le dire sonnait presque mieux, remarque ! On a eu toutes sortes de versions, on entend même parfois “Brack-nelle” ou “Brack-no”. À ce stade, tant que les gens viennent au concert, on s’en fiche un peu.
Sara : [rires] Bon, je vais essayer de m’entraîner pour ne pas écorcher votre nom sur scène. Vous venez de sortir votre dernier album, Falling Out of You. Pouvez-vous nous raconter un peu l’histoire derrière ce titre ?
Jack : Franchement, on n’avait pas de titre pendant qu’on travaillait dessus. On écrivait, on enregistrait, sans trop se poser la question. Et quand l’album a été quasiment fini, il a fallu trouver une phrase qui résume ce qu’on avait fait. Falling Out of You s’est imposé naturellement. Il y a une ambiguïté dans cette expression : ça peut être une rupture amoureuse, une perte de repères, ou le fait de sortir d’une période compliquée. Et puis, soyons honnêtes, ça sonne bien. Parfois, 90 % du boulot, c’est juste de trouver un titre qui claque.
Harry (guitare/basse en tournée) : On voulait aussi un titre qui ne ferme pas trop le sens. Chacun peut y projeter sa propre histoire. Ce n’est pas un album concept, mais il y a ce fil conducteur sur les liens qui se défont, les moments où on glisse sans s’en rendre compte.
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