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Blitzen Trapper / 100’s Of 1000’s, Millions Of Billions.

Crédit Photo: Rachel Lipsitz

Les spécialistes de la folk des décennies 2000 et 2010 se souviennent certainement de Blitzen Trapper, formation américaine originaire de Portland. Assez confidentielle, la bande à Eric Earley possède pourtant à son actif quelques morceaux ayant connu leur heure de gloire.

Quatre ans après Holy Smokes Future Jokes, revoilà donc Blitzen Trapper avec 100’s Of 1000’s, Millions Of Billions, nouvel album des américains.

Eric Earley, songwriter et leader de Blitzen Trapper, n’a jamais caché sa passion pour tout ce qui a trait au boudhisme et à la méditation, thèmes qui ont essentiellement inspiré 100’s Of 1000’s, Millions Of Billions. Les titres de certains morceaux de l’album parlent d’ailleurs d’eux-même: Hello Hallelujah, So Divine ou encore Dead God Of The Green Arising.

Blitzen Trapper, depuis ses débuts, jongle entre folk aérienne et country, ballades acoustiques et morceaux orchestrés de batterie, piano ou de violon. Ce dernier s’entend précisément sur Planetarium, l’un des grands temps forts de l’album. C’est Anna Tivel qui se charge du violon, alors qu’Eric D. Johnson est invité par le groupe en voix de supplément.
100’s Of 1000’s, Millions Of Billions a été produit par les propres soins d’Eric Earley et enregistré dans le studio du guitariste Nathan Vanderpool, situé en banlieue de Washington.

Sur ce nouvel effort de 12 morceaux, Blitzen Trapper n’a aucunement dévié de sa ligne directrice et a souhaité demeurer dans sa zone de confort, celle qui sied si bien depuis toujours à la formation de Portland. De la bonne guitare sèche, le timbre de voix velouté d’Eric Earley avec, de temps à autres, un peu de rythme et d’entrain, comme par exemples sur l’entêtant Cosmic Backseat Education, single récemment dévoilé par le groupe américain. De l’engagement aussi pour le premier single Hello Hallelujah, So Divine ou encore Dead God Of The Green Arising.
Vocalement parlant, en écoutant les morceaux de Blitzen Trapper, on pense d’emblée à Jonathan Wilson, autre folkeux de renom. En revanche, le génial et tubesque Cosmic Backseat Education fait ressortir un indéniable côté Kula Shaker, surtout dans la voix d’Eric Earley. Le rythme entraînant y est également pour beaucoup.

Sur 100’s Of 1000’s, Millions Of Billions, les ballades occupent le haut du pavé: les unes sont 100% folk en duo guitare/voix (Hesher In The Rain, Planetarium, Ain’t Got Time To Fight, View From Jackson Hill) et d’autres possédant un habillage orchestral plus fourni (Long Game, Upon The Chain, Cheap Fantastical Takedown). Un goût immodéré pour ces magnifiques ballades folk aériennes qui nous confirme, s’il en était besoin, que les petits gars de Portland n’ont pas leur pareil dans ce style.

Avec 100’s Of 1000’s, Millions Of Billions, Blitzen Trapper se rappelle aux bons souvenirs des afficionados de bonne folk, voire de country. Les derniers albums de la formation de Portland étaient passés quelque peu inaperçus, 100’s Of 1000’s, Millions Of Billions marque son retour en grâce et par la plus grande porte!

100’s Of 1000’s, Millions Of Billions: quand la folk fait entendre sa voix!

Morceaux choisis: Hesher In The Rain, Cosmic Backseat Education, View From Jackson Hill, So Divine.

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