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INTERVIEW DEWOLFF

Les talentueux Hollandais de Dewolff nous reviennent pour un nouvel album, « Love, Death and In Between ». Une nouvelle réussite à mettre à leur actif. Entretien.

 

 

« Vous êtes incroyablement prolifiques. J’ai l’impression que vous n’arrêtez pas de sortir des albums. »

« On dirait mais nous sommes aussi beaucoup sur la route. Cela nous a pris un mois pour écrire le disque et quinze jours pour l’enregistrer. Nous l’avons enregistré en France, en Bretagne. On voulait le faire là depuis longtemps car c’est un immense espace avec plein de matériel vintage. C’est un endroit magique. Tu y trouves plein de matériel des anciens studios Pathé Marconi de Paris. »

 

« Vous vouliez que tout soit analogique ? »

« Oui. On faisait cela aussi dans notre studio mais celui-ci est trop petit. Tout est analogique pour ce disque, même le vinyle. »

 

« Vous avez enregistré l’album dans les conditions du live ? »

« Oui nous n’avions pas pu le faire pour le disque précédent du fait du Covid. Nous devions à ce moment-là enregistrer chacun de chez nous. C’était un peu frustrant. Là nous étions contents de nous retrouver. Sur ce disque il n’y a aucun overdub. »

 

« L’album dure plus d’une heure. Est-ce que vous l’avez pensé comme un double-album ? »

« Non. Il l’est mais ce n’était pas intentionnel. »

 

« Comme pour vos deux précédents albums la soul est très présente. »

« C’est ce que nous écoutons le plus. C’est une grosse inspiration. Mais nous restons un
groupe rock. Nous insufflons de la soul dans notre musique. »

 

« Night train » qui ouvre le disque a un côté rythm’n’blues. »

« Cool. Tout à fait. On voulait que le titre sonne comme du Ray Charles. »

 

« Vous retournez à vos racines blues aussi avec ce disque. »

« Totalement. Nous écoutons plein de musiques différentes. Il y a aussi des côtés à la Black Crowes dans l’album car nous les avons écouté très longtemps. »

 

« Vous aviez ouvert pour eux cet automne en Europe d’ailleurs. »

« Cela avait été un honneur que d’ouvrir pour eux. Un vrai bonheur. »

 

« J’imagine que cela avait élargi encore un peu plus votre fan base ? »

« Oui. Il y a beaucoup de gens qui aiment les Black Crowes et qui aiment aussi Dewolff. Et des gens qui ne nous connaissaient pas et qui nous ont découvert à cette occasion. »

 

« Vous explorez plein de styles musicaux dans votre nouvel album. »

« C’est vrai. Il y a toujours de la place pour s’ouvrir à plein de choses différentes. On a ainsi mis une chorale sur certains morceaux du disque. »

 

« Par contre il n’y a plus d’influences psyché dans votre musique depuis plusieurs albums maintenant. »

« Tu trouves encore ce côté psyché dans nos paroles. « Rosita » a des paroles très psyché par exemple. Nous avons beaucoup écouté de psyché quand nous étions plus jeunes et c’est vrai que nous n’en écoutons plus. »

 

« Comment est venue l’idée de faire un morceau de seize minutes comme « Rosita » ?

« C’est venu d’un album de Leon Russell. Il avait fait un morceau qui était comme une sorte de medley. On a voulu faire un titre dans cet esprit. « Rosita » est comme sept morceaux d’une minute. »

 

« Vous êtes déjà de retour sur la route. »

« Oui c’est cool car d’habitude nous partons en tournée un mois après la sortie de l’album. Là nous sommes repartis dès sa sortie. »

 

« Vous jouez à la Maroquinerie le 28 février prochain. J’ai l’impression que vous vivez une sorte d’histoire d’amour avec la France. »

« C’est vrai. Nous adorons la France et sommes toujours heureux de jouer chez vous. Lors de notre dernière tournée nous avions fait pas mal de dates en France. »

 

« Vous aviez sorti un album live il y a un peu plus d’un an. Comment était venue l’envie de ce disque ? »

« On a eu cette opportunité de jouer avec le fameux Metropole Orkest d’Amsterdam. Cela avait été rendu possible du fait du Covid. On avait joué devant une audience réduite du fait de l’épidémie. Nous sommes un groupe live donc il était normal de faire un disque live. Et puis les fans nous réclamaient d’en faire un. Nous l’avons enregistré au Royal Théâtre d’Amsterdam qui est un endroit légendaire. Peut-être ferons-nous un jour un live à l’Olympia. »

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