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LOUISE ATTAQUE + THE SEASONS, mercredi 16 mars 2016, La Laiterie, Strasbourg (67)

En ce 16 mars, direction la Laiterie pour le concert de Louise Attaque et The Seasons. L’événement avait très vite affiché complet. 40 minutes avant l’ouverture des portes, le public se masse devant La Laiterie dont la salle se remplira rapidement. A en juger par les personnes présentes, Louise Attaque rassemble toute les générations.

 

20h30 Gaëtan Roussel et Robin Feix, membres fondateurs de Louise Attaque, entrent sur scène sous les cris du public pour annoncer The Seasons, la première partie venue du Québec. Le quatuor est formé par deux frères : l’un à la guitare accoustique et au chant, l’autre aux chœurs et à la guitare électrique, entourés un batteur et d’un bassiste. La première chose qui frappe est le style vestimentaire et capillaire rappelant les groupes mythiques des années 70. Les guitares sont tenues très haut comme le faisaient les Beatles. Tout comme leur style, leur musique rappelle ces derniers, Simon and Gardfunkel ou encore les Arctic Monkeys. Après quelques approximations sur la première chanson conduisant le chanteur à un aller retour vers les loges, ce qui donnera à son frère l’occasion de jouer quelques notes de la Marseillaise pour les « cousins français », The Seasons parvient a emballer le public. Les quatre québécois prennent plaisir à être sur scène et à communiquer leur joie au public.

 

Le chanteur au style et à la voix androgyne bouge avec une certaine impertinence rappelant Mick Jagger, tandis que son frère, dont la voix est plus grave, danse également tout au long du set. Le batteur quant à lui dégage une énergie difficilement descriptible, agitant les boucles de sa chevelure au rythme de la batterie. Le bassiste est en retrait, légèrement moins présent. Au milieu de leurs compositions, avec Apple comme single de leur nouvel album, The Seasons  propose une reprise de Papillon Noir de Serge Gainsbourg. Après 30 minutes de set, le quatuor se retire pour laisser la place à Louise Attaque.

 

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21H30 : entrée sur scène de Louise Attaque, nourrie par les cris du public. Gaëtan Roussel annonce à la foule de sa voix si reconnaissable qu’il est content d’avoir accepter « son Invitation », et c’est parti pour le premier Tube. Le public réagit immédiatement chantant la totalité de la chanson. Notre quarantenaire vit la chanson et accompagne sa voix de gestes de la main. Il annonce ensuite qu’il est très heureux d’être de retour et que ce soir seront joués des titres d’aujourd’hui, d’hier et d’avant hier. Viennent justement deux titres du nouvel album Avec le Temps puis Ton Anomoaie. On peut remarquer que les jeux de lumières qui semblent minimalistes donnent en réalité un effet vraiment très intéressant baignant la scène de faisceaux avant de focaliser sur chacun des musiciens. Gaëtan Roussel est évidemment accompagné du bassiste Robin Feix et d’Arnaud Samuel le violoniste qui rend la musique de Louise Attaque si reconnaissable, mais également en arrière-scène d’un batteur et d’un claviériste. Notre chanteur harangue sans arrêt la foule, intégrant Strasbourg aux paroles de Si l’on marchait jusqu’à demain.

 

Le public continue de chanter chacun des tubes, alors que ces idoles du rock français donnent tout, occupant l’espace et prenant visiblement un grand plaisir à être de nouveau sur scène. La fougue est telle que sur la chanson La Chute, Gaëtan Roussel est à la limite d’allier la parole aux actes, trébuchant dans les barres d’éclairage. Le bassiste quand à lui s’agite dans tous les sens, alors que le violoniste vie sa musique en dansant et s’accroupissant. Les tubes de toutes les époques s’enchaînent, le groupe proposant également une reprise de Sur un Volcan de La Maison Tellier. Notre chanteur sourit et communique beaucoup avec son public, plaisantant à plusieurs reprises sur le fait qu’il s’agit de la dernière chanson avant qu’ils ne partent jouer à Colmar.

 

Gaêtan Roussel demande alors qui était présent lors de leur passage à La Laiterie en 97. « J’étais pas né » se fait entendre dans le public, provoquant le sourire du chanteur de Louise Attaque qui annonce « alors regarde ce que t’as raté » et lance les paroles du tube Savoir qui déchaîne le public qui se met à sauter. Pas le temps de souffler puisqu’on enchaîne avec Amours, Les nuits parisiennes et J’temmène au vent avant que le groupe remercie les personnes présentes et quitte la scène.

 

Le rappel est bruyant, très bruyant, le public en réclamant encore de façon ininterrompue. Revoilà donc le groupe mythique qu’est Louise Attaque pour Si c’était hier, Arrache moi et Chaque jour reste le notre du dernier album. Le groupe vient alors saluer les personnes venues l’applaudir, remerciant chaleureusement l’ensemble du staff avant de quitter la scène. Le trio fondateur de Louise Attaque reviendra pour une dernière chanson en accoustique avant de clôturer définitivement la soirée.

 

En allant voir Louise Attaque, l’attente était grande tant leur impact fut important en France. Il est évident qu’ils ont été à la hauteur des espérances, replongeant les plus anciens quelques années en arrière, tandis que les plus jeunes étaient conquis. Le groupe n’a cessé durant les 1h45 de son set de communier avec son public, de dégager une réelle énergie et de la transmettre.

-Julien

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