Logo Sensation Rock

LIVE REPORT : CERA ALBA, SPANKED, le Café « T », (25), le samedi 7 février 2015

Ambiance survoltée ce 7 février au Café Du Théâtre de Pontarlier, dit Le « T ». Il faut dire que Spanked et Cera Alba étaient présents, venus redorer le blason de la jeune scène rock noise bisontine. Retour sur cette soirée pleine d’éclats de voix, de slams et de bons sons.

Peu conventionnel, le Café « T » est un bar tout en enfilade avec son atmosphère chaleureuse et son jukebox qui diffuse rock et métal. Ce soir-là, l’endroit est plein à craquer, les gens sont venus voir. Les filles ouvrent le bal et mènent bien vite la danse. Cera Alba, c’est comment dire, la rencontre parfaite de la batterie de Morgane, accompagnée de la voix et de la basse de Charline. Un girl band bisontin entre Rock noise et pop rock qui ne mâche pas ses mots : entre le chant grunge de Charline et la présence contenue de Morgane, quelque chose se passe assurément. Et le public l’a bien saisi. Avec des titres comme Show me, ou No Call, elles mettent littéralement la salle à feu et à sang, enflammant un public insatiable. Toujours sous le regard bienveillant des grands frères, car il faut le dire, entre Spanked et Cera Alba, la musique, c’est un peu une affaire de famille puisque Yann, le guitariste chanteur de Spanked, n’est autre que le grand frère de Morgane. Puis vient le moment du chant clair, la batteuse joue avec le poing l’intro du morceau. La basse ronronne, la caisse claire résonne et la cymbale pétille. Les morceaux sont rodés, inventifs, et le public ravi. Si bien que les Cera Alba ont droit à deux rappels.

La salle est chauffée à bloc, les filles ont bien fait leur travail. Le second duo peut s’avancer confiant sur scène. Guitare artisanale et ampli de basse. Le concert commence, et tout de suite, deux choses frappent : la facilité déconcertante avec laquelle Fre – batteur tentaculaire – assène ses coups, et la voix suave et caverneuse du chanteur, qui semble tout droit sorti des tréfonds de l’âme. Comme pour Cera Alba, on comprend très vite que ces deux-là se sont bien trouvé : tandis que Yann, dit Yann Yellowsharps –  vous balance, l’air de rien, un chant grunge qui prend aux tripes, yeux fermés totalement sincère ; Fre quant à lui, écarquille les mirettes et dévoile une présence sur scène rare pour un batteur. Ils terminent d’animer un public déjà chaud bouillant avec des titres comme Dirty, morceau burné et énergique ou Watch Out, déchirant aux larmes. Guitares qui pleurent et métal hurlant des cymbales. Ça pogote et ça slame dans la foule. Ovation pour Spanked. Le groupe se fait également rappeler deux fois et achève de compléter une ambiance parfaite. À voir.

 

Total
0
Shares
Related Posts