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LIVE REPORT : ANIMALI, Les Passagers Du Zinc, Besançon (25), Jeudi 4 Décembre 2015

Il y a quelques jours, la DS des Passagers du Zinc ouvrait son capot à Animali, quintet pop psychédélique lyonnais dont la musique balaye par ses références l’histoire du rock et éveille nos perceptions.
Aux platines et en ouverture de soirée, on retrouve Bob, DJ et animateur de radio qui nous fait découvrir depuis quelques mois les premiers titres du groupe sur ses ondes. Formé en 2013, Animali a sorti son premier EP en mars 2014 dans son propre studio Tube And Tape et profitait de cette tournée pour nous le présenter. Les influences du groupe à la fois très sixties (Pink Floyd, Grateful Dead) et plus modernes – les Flaming Lips seraient-ils passés par là ? – laissaient présager une soirée rappelant le Londres underground de 1967.
Nuances psychédéliques dès le commencement. Le show débute avec The Spark (Rick Was Right). Dix minutes fantasmagoriques et sensitives. Hommage pleinement assumé aux Pink Floyd et à leur pianiste Rick Wright. On pense immédiatement à Interstellar Overdrive des Floydmorceau légendaire et central de seize minutes de leur premier album The Piper At The Gates Of Dawn.
L’intérieur de la Citroën DS est remplie par un public débordant et réceptif aux multiples sensations auditives générées par des morceaux comme Who, futur tube indie pop flirtant avec l’electro. La voix de Julien Jussey, chanteur et pianiste du groupe, flotte. D’autres voix se superposent à la sienne. Notes de guitare stridentes. Batterie en rafale pour le titre The Alchimist mis en avant dans l’EP. La foule s’agite sur ce tube en puissance.
« Si vous en voulez plus, vous savez quoi faire ! » A ces mots, les admirateurs du groupe sont plus vivants et animés que jamais et demandent un rappel. Animali, à la hauteur du nom qu’ils se sont attribués (déclinaison latine du mot Animal qui signifie « être vivant ») termine avec une reprise de Talk Among Yourself de Grand National et nous invite à les retrouver au bar pour continuer la soirée auprès de Bob armé de ses platines et des trouvailles pop rock marquantes pour lui cette année. Avec comme toujours les Hollandais de Moss, les titres du dernier Foo fighters, Gengahr ou encore Royal Blood.
Une soirée qui rend hommage à l’histoire de la pop musique, à la croisée des genres et des sens.

 – Solène Barbier.

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