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FEAR FACTORY, The Industrialist

Candlelight/2012

Voilà un moment que je ne m’étais pas intéressé à Fear Factory. En fait depuis Digimortal très exactement. Et donc un nouvel album parait et je me dis pourquoi pas. En plus, ça fait du bien parfois d’écouter un style de musique qui débouche le carafon. Histoire de me mettre un peu à jour, je relis une bio du groupe, découvre le départ-retour de Dino Cazares et voit avec grande joie que Burton C. Bell est toujours de la partie. Et donc je lance The Industrialist et je me dis que finalement cette pause de 10 ans avec Fear Factory ne va pas vraiment porter à préjudice. Rien n’a changé. La double pédale est toujours utilisée à grande dose, le son est toujours aussi violent. Le chant de Burton C. Bell (peut être moins puissant qu’avant) alterne comme d’habitude des couplets violents et des refrains plus mélodiques (Virus Of Faith, Recharger). Même si on peut trouver que les compos se ressemblent beaucoup, on aime les quelques variations qu’on puisse y percevoir. God Eater nous fait penser au score original d’Halloween. New Messiah pourrait être presque du Slipknot. Le côté industriel de la musique instillé par des touches de prog se ressent avec Depraved Mind Murder. Pour apaiser les choses après ce déferlement de décibels, les Californiens clôt l’album avec une longue piste synthétique de 9 minutes, qui est le reflet de l’obsession du groupe depuis ces débuts pour le reigne des machines sur l’humanité (Human Augmentation).

The Industrialist ne fera donc pas tâche dans la discographie de Fear Factory, les fans trouveront toujours ce qui fait leur bonheur depuis 20 ans déjà. Et quoiqu’on en dise, un petit disque bourrin de temps en temps ça fait pas de mal. Tiens, si j’écoutais Replica

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