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TRACK BY TRACK : BEIRUT, The Rip Tide

Sortie prévue le 29 août 2011.

Pompeii Records/Differ-Ant/2011

A Candle’s Fire :un petit orgue suivi de très près par une armée de cuivres ouvre ce nouvel album de Zach Condon. Très entrainant, le morceau nous signale dès le début que l’auteur de Nantes est en grande forme.

Santa Fe : là encore, c’est un instrument à clavier (probablement un synthé d’un autre âge…) qui démarre le titre, évoquant l’une des villes dans lesquelles Condon a enregistré le successeur de The Flying Club Cup, paru en 2007. L’aspect synthétique et cheap surprend mais la voix de Zach Condon peut faire oublier pas mal de choses…

East Harlem : C’est une boucle d’harmonium qui ouvre ce nouvel album, la voix de Zach Condon Une belle ouverture, un titre prenant qui présage du meilleur.

Goshen : la face B du premier 45T sorti il y a peu est une simple chanson au piano. Condon égraine quelques accords et nous porte de sa voix habitée. Un bruit régulier vient rendre le morceau très naturel. Les cuivres toujours très présents sur l’album l’accompagne enfin, comme si l’on assistait à une marche funèbre. Réussite. Je ne sais pas pourquoi, mais Goshen me fait penser à Paul McCartney…

Payne’s Bay : les cordes, les cuivres, la batterie et l’orgue. Le gimmick répété tout au long du titre nous accompagne longtemps. Beau morceau.

The Rip Tide : autour de quelques notes de piano et une batterie au rythme militaire, l’un des plus beaux morceaux du disque. Il y a là aussi un petit métronome électronique qui se glisse. Là aussi, Beirut tutoie les sommets.

Vagabond : Condon joue de la trompette sur cette chanson assez entrainante, introduite au piano. A noter, un surprenant pont joué avec un instrument rappelant la sonorité de l’accordéon. Un titre très enlevé.

The Peacock : également basé sur une nappe d’harmonium (l’un des autres instruments fétiches de l’Américain), ce morceau est assez solennel et la voix de Zach Condon y est un peu différente. Avec l’arrivée de la trompette et des voix superposées, on pense à Bon Iver.

Port Of Call :le dernier titre du disque est joué au ukulélé. Condon y chante à tue-tête une ballade folk. Comme souvent, le piano et les cuivres arrivent pour relever le tout.

Enregistré entre New York, Albuquerque et Santa Fé, The Rip Tide signe le retour en forme du prodige Zach Condon. Le disque, toujours inspiré par la musique folklorique, a été également nourri par des sonorités plus latines et révèle une inspiration nouvelle pour Zach Condon, qui a injecté un soupçon de sons synthétiques à ses chansons. Très beau cru 2011 de Beirut.

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