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JAMIE WOON, Mirrorwriting

Polydor/Universal/2011

Chanteur anglais très apprécié dans son pays et qui fait le ramdam de notre côté de la Manche, Jamie Woon, après James Blake, est la nouvelle sensation dubstep-pop.

D’origine malaise, chinoise et écossaise, ce presque-sosie de Keanu Reeves s’est fait une bonne place au sein des charts anglais avec un premier single très charmant, Lady Luck. Entre R’n’B, soul et dubstep, c’est un hit en puissance. Malheureusement, hormis ce morceau qu’un Maxwell ou un John Legend n’aurait pas renié, pas grand-chose de bien intéressant sur ce premier opus de Woon. Chacun des titres est un peu le sosie du précédent et malgré une sacrée voix – il faut le reconnaître – on est loin de l’album touché par la grâce. Même si ce n’est pas trop la saison (quoique…), Jamie Woon essaie de nous faire avaler quelques cuillerées de sou-soupe. Middle, par exemple, va traîner du côté de chez Timberlake. Aussi, on est jamais très loin de Terence Trent D’Arby ou de Michael Jackson (Street, Spiral). Et pourtant, quelques titres suscitent l’intérêt, car les sonorités vont chercher vers l’electronica (on pense à Boards Of Canada sur Gravity…), et la voix se lâche (Spirits).

C’est sûr, on tient là un type avec une voix attachante et une belle soul attitude mais la production asceptisée et trop raffinée tourne un peu en rond et on aura du mal à s’attarder sur ce disque.

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