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Cameron Whitcomb enflamme la Maroquinerie !

Live report Cameron
Crédit photo :Jade EKPOB

En ce 4 septembre, la Maroquinerie affichait complet pour accueillir le chanteur canadien Cameron Whitcomb, dans une ambiance déjà électrique. La soirée s’ouvrait avec Crowe Boys, deux frères originaires de La Nouvelle-Orléans, qui donnaient ce soir-là leur tout premier concert parisien. Une date d’autant plus symbolique qu’elle coïncidait avec l’anniversaire du chanteur : une entrée en matière festive et pleine d’émotions.

Puis vint le tour de Cameron Whitcomb, prêt à embraser la petite salle parisienne. Habitué à des scènes à la configuration différentes, il s’est dit surpris par l’intimité de la Maroquinerie, la qualifiant même de la salle “la plus intimiste de sa tournée”. Une proximité qui lui a permis de se révéler pleinement, au plus proche des gens (littéralement), il s’amuse d’ailleurs à dire « si vous en avez marre de moi vous pouvez me virer de la scène ».

Dès son entrée sur scène, son énergie débordante a conquis une foule majoritairement jeune. Mais au-delà de la performance scénique, Cameron a brillé par sa simplicité et sa générosité. Il entame le set par Hundred mile high un de ses derniers singles issu de son dernier album The Hard Way qui sortira le 26 septembre prochain.

Il n’a pas hésité à interrompre son set pour répondre aux spectateurs : une demande inattendue de gender reveal, une fan brandissant une pancarte “j’ai fait 24 heures d’avion pour toi”, ou encore l’émotion de retrouver dans la salle des connaissances d’un groupe WhatsApp qu’il tenait au Canada.

Le concert a aussi pris une dimension plus intime lorsque Cameron s’est confié sur sa sobriété et la perte de deux de ses amis proches. En insistant sur l’importance de la santé mentale et de l’amour qu’il porte à son public, il a transformé le show en un véritable moment de partage. “Je serai toujours là pour vous”, a-t-il lancé, visiblement ému.

Il poursuit avec un set acoustique, guitare voix, avec des chansons comme All your’n ,Rocking Chair ou Flower Tattoos. Ce qui impressionne chez Cameron Whitcomb, c’est aussi cette liberté artistique : un coup country, un coup pop, un coup rock, il n’a pas peur de bousculer les frontières des genres tout en gardant une énergie digne d’une rock star.

Parmi les instants les plus marquantssa reprise enflammée de Teenage Dirtbag a fait exploser la salle. Cameron n’a pas hésité à ponctuer le morceau d’un spectaculaire salto arrière, déclenchant une ovation générale. Un moment suspendu qui montre son charisme et son énergie.

Avec beaucoup d’humour, il s’est même essayé à quelques phrases en français. Un moment de complicité supplémentaire, qui a renforcé cette impression d’assister à un concert unique.

En quittant la scène, Cameron Whitcomb a confirmé qu’il était bien plus qu’un talent à suivre : c’est déjà un véritable showman.

Entre confidences bouleversantes, énergie débordante et un salto arrière mémorable sur Teenage Dirtbag, il a transformé la Maroquinerie en un écrin d’émotions et d’adrénaline.

Ce soir-là,  Paris n’a pas seulement accueilli un jeune chanteur canadien en tournée : il a découvert un performer complet, généreux et proche de son public. Et une chose est sûre : avec une telle intensité, Benson Boone a trouvé un sérieux rival.

Article et photos par Jade EKPOB.

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