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AUSTERLITZ, Austerlitz

Autoproduction/Zimbalam/2011

Gil Charvet, Nicolas Robache et Jocelyn Soler forment Austerlitz, groupe de rock parisien à l’énergie communicative.
Enigmatique jusqu’à la pochette de leur premier album autoproduit, le groupe ne dévoile pas grand-chose sur leurs différents profils internet, on sait juste qu’il revendique l’asymétrie dans leur musique. Comme la géométrie n’a jamais été mon fort, concentrons-nous plutôt sur ce disque.
Enregistré en partie en Sologne puis à Paris, cet album éponyme envoie le bois dès les premières notes de Wurlitzer (Walking Into The Fire). On pense à un morceau d’Electric Light Orchestra joué par Phoenix. Des rythmes francs et bousculés, des guitares ascérées, il y en a beaucoup sur ce disque qui n’a pas été enregistré pour aller faire la sieste. Avec cette touche heavy metal 80’s, ce son parfois cradingue et brouillon mais certainement revendiqué, comme du Strokes sans les manières, Seattle Town est une des réussites du disque. Certains titres bénéficient d’une production plus electro, évoquant Tahiti 80, Dax Riders ou bien même Alister (Stay In Line, All That You Said).
Elle est donc là, cette asymétrie dont parlent les membres d’Austerlitz, dans le refus d’un format prédéfini par l’époque et dans le mélange des styles. Et même si la recette ne fonctionne pas sur l’intégralité de l’album, il
faudra compter sur ce nouveau groupe.

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