SARA : Massive Wagons, c’est de l’énergie pure, des riffs énormes et beaucoup de fun. aujourd’hui je suis avec Barry, qu’on ne présente plus.
Avec Massive Wagons, vous avez déjà sorti de puissants albums comme Triggered et le plus récent Earth to Grace dernièrement, dont on va parler dans cette interview.
Nous allons aussi parler musique, tournée, écriture… et peut-être de quelques surprises.
Barry (chant) : Salut ! Merci de nous recevoir, c’est un plaisir. On est à la maison pour quelques semaines de repos. On prépare une tournée européenne en novembre et décembre, avec un passage à Paris que j’attends avec impatience. On va aussi enregistrer un album live dans notre ville, deux concerts d’affilée, un projet qu’on voulait faire depuis longtemps. On répète beaucoup, c’est excitant.
Barry : Bien sûr. Je suis Barry, je chante. Adam et Alex sont frères : Adam est guitariste solo et principal compositeur musical, Alex est batteur. Stephen est aussi guitariste et Bowser est notre bassiste. On est ensemble depuis une quinzaine d’années. On vient tous du même coin et on s’est retrouvés à force d’ennui et d’envie de jouer. Au début on faisait des reprises – AC/DC, Judas Priest, Black Sabbath – puis on a eu envie d’écrire nos propres chansons.
Le vrai déclic, c’était un concert d’Airbourne en 2008. Voir des gars de notre âge, jeunes, explosifs, ça nous a donné envie de foncer.
Barry : Les deux premiers albums reflétaient beaucoup nos influences du moment : Airbourne, Black Stone Cherry, Alter Bridge… On n’avait pas encore trouvé notre identité. À partir de Full Nelson (quatrième album), on a vraiment développé notre propre style, avec une écriture plus personnelle, inspirée aussi par des groupes britanniques comme The Wildhearts ou Terrorvision. On voulait que les textes parlent de la vraie vie, pas seulement de fiction.
Barry : Je dirais le dernier, Earth to Grace. J’adore jouer ses titres sur scène, comme The Good Die Young, Fun While It Lasted ou Underdog. Peut-être parce qu’ils sont encore « frais », mais aussi parce qu’on a trouvé une belle maturité sonore.
Barry : Le tournant, c’est la signature avec Earache Records pour Full Nelson. On avait écrit Back to the Stack en hommage à Rick Parfitt de Status Quo après sa mort, et ce titre nous a ouvert des portes. Depuis, tout s’est accéléré : entrée dans les charts, festivals comme Download ou Wacken, tournées internationales… Aujourd’hui, Adam et moi faisons ça à plein temps.
Barry : Adam a longtemps écrit toute la musique et moi les paroles. Depuis que Stephen a rejoint le groupe, il compose presque autant que Adam. Ils travaillent très bien ensemble. Je m’occupe toujours des textes, c’est un équilibre qui marche.
Barry : C’est un vrai défi après plusieurs albums. Par exemple, Night Skies parle de dépression et de suicide. J’y ai mis beaucoup de moi et je ne veux pas répéter les mêmes thèmes juste pour écrire. J’aime trouver des sujets qui touchent les gens tout en restant sincère.
Barry : Il y en a plein ! Stephen m’a déjà accidentellement poussé hors de scène – je suis tombé sur un photographe, heureusement sans blessure. Plus récemment, à Londres, Colin Doran du groupe Hundred Reasons nous a rejoints pour chanter The Good Die Young. Un moment magique.
Et puis il y a les concerts improbables des débuts : un soir au pays de Galles, une femme ivre a carrément arraché tous les câbles en plein set… On a tout rebranché et continué. Ça forge le caractère !
Barry : Oui. Au début, on jouait beaucoup dans les rassemblements de bikers, donc l’audience était plutôt âgée. Depuis nos passages dans des festivals comme Download ou Wacken, on voit plus de jeunes, des ados, même des enfants qui connaissent les paroles. C’est génial.
Barry : On répond autant que possible aux messages et commentaires. Les gens apprécient de savoir qu’ils parlent directement au groupe. Et on voit de plus en plus de jeunes porter des t-shirts rock en Angleterre, c’est encourageant.
Barry : Merci pour votre accueil ! Chaque passage à Paris est un super souvenir. On revient en décembre à La Machine du Moulin Rouge, et on espère que ce sera le premier d’une longue série.
Barry : Adam dirait sûrement Van Halen dans leurs grandes années. Les Scorpions aussi, au début des années 80, ça aurait été fou. On est fans des géants des 70’s et 80’s. Ça aurait probablement été dangereux… mais inoubliable !
Barry : Merci à toi, on a hâte de revenir.