Logo Sensation Rock

SYLAK JOUR 1 – Vendredi 1er août.

SYLAK JOUR 1 - Vendredi 1er août

Du 1er au 3 août se déroulait le SYLAK Open Air, festival à dominante rock metal, à Saint Maurice de Gourdans dans l’Ain. L’histoire du SYLAK commence en 2011 avec une première édition qui   avait rassemblés quelques 800 festivaliers sur deux jours. Aujourd’hui l’événement se tient sur un jour supplémentaire et ce n’est pas moins de 10000 personnes qui ont foulé la terre aindinoise en 2025. Encore une année “sold out”, comme les années précédentes, qui prouvent que le SYLAK est aujourd’hui bien implanté et qu’il assure le statut de référence régionale en matière de musique metal.

7ème édition pour moi, mais une première pour Sensation Rock, je vous emmène avec moi dans la poussière, les pogos et la chaleur du soleil.

Un site à taille humaine

Avant de rentrer dans le vif du sujet et de parler de tous les meilleurs groupes du weekend, laissez moi vous présenter les lieux. Le SYLAK est avant tout un festival – et donc un site – à taille humaine. Il ne vous faudra que quelques minutes minutes de marche pour atteindre la scène depuis votre tente tout au fond du camping (gratuit d’ailleurs). Le site présente deux avantages clairs pour ce premier weekend d’août pendant lequel le soleil était au rendez-vous : de grands arbres pour trouver de l’ombre mais également une rivière à proximité pour aller se rafraîchir dans l’après-midi. Le SYLAK c’est aussi un festival où l’on n’attend simplement jamais. Peut-être dix minutes pour recharger le cashless en arrivant. Sinon tout est fluide, tout est bien pensé. L’ambiance sur le site est conviviale, familiale, drôle, on se sent à la maison et on trouve toujours de quoi s’occuper entre les concerts (le SYLAK ne compte qu’une seule scène). En bref, l’organisation de ce festival ne cesse de m’épater et saura convaincre toutes les personnes à la recherche d’un cadre rock et festif.

Vendredi : rock’n mousse

C’est une tradition attendue au SYLAK : le vendredi, c’est soirée mousse. Oui, oui, vous avez bien lu. Une petite scène est montée uniquement pour le vendredi soir, et au dessus de la fosse, on retrouve deux énormes canons à mousse. De quoi faire les pogos les plus déjantés de votre vie.

Berreta Franklin – Départ en trombes. Outre le nom du groupe qui me fait encore rire en écrivant ces lignes, Beretta Franklin était en charge d’ouvrir l’édition 2025 du SYLAK et n’a pas tremblé face à l’ampleur de la tâche. Les Doubistes proposent un punk rock très énergique qui fait tout de suite vibrer le public. Leurs influences se sentent dès les premières notes, on retrouve des vibes NOFX ou même parfois Placebo. Le tout mélangé avec des passages proches du hardcore que j’affectionne particulièrement. En bref, une très jolie ouverture de festival, que l’on pourra revivre en écoutant la très bonne première démo de Beretta Franklin sortie en 2024 (Glock Seventeen).

Wizard Must Die – Le monde est stone. Batterie, guitare, basse. Simple. Efficace. Le trio lyonnais est annoncé comme groupe de stoner, un genre que j’ai parfois du mal à apprécier. Pourtant, dès les premières notes je me retrouve propulsé dans leur univers. Leur son est lourd, travaillé, prenant et beaucoup de morceaux sont plus rapides qu’anticipé pour du stoner. C’est d’ailleurs cette dimension là qui retiendra mon attention et je ne verrai pas passer les trente minutes de leur set. Wizard Must Die défendait son dernier album – L’Or des Fous – sorti en 2024, et leur passage au SYLAK nous donnera d’ailleurs l’envie d’aller s’y (re)plonger.

Lifeboats – Punk à fleurs. La soirée avance et c’est au tour de Lifeboats de venir fouler les planches de la petite scène du SYLAK. Il ne faudra pas plus d’un morceau pour comprendre la vie du quatuor lyonnais. Du punk hardcore joyeux, des chemises à fleurs, des crocodiles gonflables et de la mousse : on est là pour faire la fête. Musicalement on se rapproche de A Day To Remember, mais version plage. On bouge, on sourit, et on se brise la nuque sur les breakdowns présents à chaque morceau. Les nostalgiques de l’époque emo seront ravis par la reprise de Misery Business de Paramore ! L’énergie des quatre membres sur scène est vraiment forte et Lifeboats assure un set prenant, rempli de tubes aux refrains entêtants tirés pour certains de l’excellent EP Bloom Serenade sorti en juin dernier.

Wake The Dead – C’est pas la capitale. La soirée bat son plein, la mousse est bien présente, les bières aussi. Les Marseillais de Wake The Dead montent sur scène et sont bien ici pour retourner la fosse. A l’aide d’un hardcore violent et maîtrisé, le groupe entraine la foule au travers de circle pits et de walls of death. Je suis personnellement scotché par la performance de la chanteuse, qui dégage une superbe énergie. On notera également à titre général une nette amélioration du son sur cette petite scène par rapport aux années précédentes, et les breakdowns de Wake The Dead n’en sont que plus puissants.

Une première journée assez courte – le weekend sera long, et le repos nécessaire – mais intense. Retour à Lyon (oui, j’ai décidé d’être trop vieux pour faire la fête au camping), avec déjà l’envie de revenir le lendemain matin.

Axel Poyet.

 

Total
0
Shares
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Related Posts