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Saxon + Judas Priest, le lundi 8 avril 2024, Zénith de Paris (75)

Une affiche qui sent bon le hard rock fin 70’s début 80’s à Paris en ce début Avril. Une belle affiche et un Zénith qui affiche complet pour ces deux légendes du heavy metal.

Saxon ouvre le bal. La set-list du groupe nous replonge au début des années 80 car elle est composée pour plus de la moitié des albums phares du groupe, ceux de 1980 et 1981 : « Wheels of Steel », « Strong Arm of the law » et « Denim and Leather ». On a grand plaisir à réentendre ces classiques que sont « Motorcycle Man », « Dallas 1 PM », « And the bands played on »…

Le combo joue incontestablement sur la fibre nostalgique mais pas que, car les morceaux tirés du nouvel album « Hell, Fire and Damnation » montrent que Saxon a encore du mordant quarante-cinq ans après ses débuts. Des titres comme « Madame Guillotine » ou « There’s Something in Roswell » n’ont pas à rougir face aux grands classiques du groupe. Le début du concert est plaisant, mais prend encore plus d’ampleur après un excellent « Heavy Metal Thunder » exécuté de main de maitre. Saxon a en plus le bon goût de l’enchainer avec « Strong Arm of the Law » et « Crusader ».

On termine en beauté avec les plus grands classiques du groupe : un très bon « Dallas one PM », un « Denim and Leather » de haute volée, un « Wheels of Steel » parfait et un délicieux « Princess of The Night » et son refrain très pop qui montrait à l’époque un groupe s’éloigner du côté agressif de ses débuts. Saxon s’en va après un show de très bonne tenue et nous invite à les retrouver au Hellfest cet été. Ce sera avec grand plaisir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Judas Priest arrive ensuite. Cinquante ans de carrière pour le groupe de Birmingham qui démarre pied au plancher avec « Panick Attack » un titre du dernier album, disque fort intéressant au demeurant et qui montrait un Priest encore très agressif. Dès le début du show, on sent un Rob Halford en pleine forme, aussi bien physique que vocale. Le groupe enchaine avec un très bon « You’ve got another thing Comin » de « Screaming For Vengeance » qui quarante ans après n’a pas pris une ride. Suivent « Rapid Fire » et « Breaking the law » du classique parmi les classiques « British Steel ». Un « Breaking the law » repris en chœur par une salle déjà chauffée à blanc.

« Love Bites » est du pur heavy metal 80’s et montre un Rob Halford encore une fois au sommet de ses possibilités vocales. On est content d’entendre non seulement des classiques du groupe, mais aussi de très vieux titres puisés dans leur back catalogue comme « Saints in Hell » tiré de « Stained Class » ou encore « Victim of Changes » de « Sad Wings of Destiny » qui près de quarante ans après sa sortie retrouve une seconde jeunesse avec un son bien plus agressif que celui de 1976.

Le groupe est tellement puissant ce soir-là que la version de « The Green Manalishi (With the Two Prong Crown) » de Fleetwood Mac ressemble plus à du Judas Priest qu’au son pop de Fleetwood Mac.

« Painkiller » enfonce définitivement le clou, le morceau étant joué avec une rage folle.

Le rappel démarre avec un autre titre de « Screaming for Vengeance » : « Electric Eye » avant un « Hell Bent For Leather » de haute facture. Glenn Tipton vient ensuite rejoindre le groupe pour deux autres classiques de « British Steel » : « Metal Gods » et « Living After Midnight ».

Un concert de grande classe pour un groupe toujours aussi bon sur scène après cinquante ans de carrière (et peut-être même meilleur qu’il y a quelques années). Les années passent et Halford semble ne jamais vieillir. Une leçon de metal. On ne manquera pas leur passage lors du heavy week-end le 23 Juin prochain à Nancy.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit Photo: Pierre Arnaud Jonard

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