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Little Pig, Little Pig

En Italie, il n’y a pas que Maneskin qui sache pondre de bons morceaux rock ! Faisons connaissance avec Little Pig, nouvelle terreur de la scène rock transalpine.
Little Pig est un trio originaire de Milan, formé d’Agos aux chant et guitare, Alessio à la basse et Mago à la batterie. Little Pig a été créé durant le premier confinement en 2020, ses trois membres venant de divers horizons musicaux.
La mayonnaise a donc pris et des morceaux ont germé de cette collaboration. Puis, le 27 janvier dernier, un album sobrement intitulé Little Pig a vu le jour.

La musique de Little Pig se définit entre Bush, Foo Fighters, Black Label Society ou encore Disturb. On l’aura compris, le trio italien distille du rock bien énergique et énervé, éjaculant la sauce milanaise à grands renforts de guitares acérées. On se régalera évidemment toujours devant un bon plat de spaghettis ou une pizza mais, disons le, Little Pig fera encore plus de bien !

Court mais intense, c’est la formule qui résume le mieux cet album de Little Pig : 8 morceaux pour une durée totale de 38 minutes, de quoi se faire plaisir et s’en coller plein les mirettes si ce n’est plein les papilles !
Opus court certes mais, pourtant, aucun morceau ne descend en-dessous des 4 minutes, atteignant parfois les cinq, on peut dire que cela compense ce faible nombre de morceaux que l’on aurait souhaité plus conséquent.

D’entrée de jeu, “27 “donne le ton de ce qui nous sera proposé tout au long de l’album. Le rythme est lent mais les guitares flambent, tout comme le chant décidé d’Agos. Ce trio italien, sur “27″, n’a strictement rien à envier à Bush, tant le chant d’Agos se rapproche de celui de Gavin Rosedale.
27″ est un tube et la pierre angulaire de cet album, le morceau qui nous fait entrer de plein pieds dans l’univers de Little Pig.
Les guitares crachent à foison, nous pilonnant sans répit de bombes de sauce musicale qui ne manque pas de piquant.
Cameo”, plus estampillé Teenage Wrist, est joué sur le même tempo et ne varie nullement d’intensité, à l’instar de l’éponyme “Little Pig” que l’on pourrait considérer, sans ces guitares grondantes, comme une petite ballade. Dans “Little Pig”, c’est l’influence Black Label Society qui prend le relais et remporte la mise. Les milanais ont de qui tenir, fils spirituels de tant d’illustres géniteurs tels que Zaak Wilde, Ozzy Osbourne ou même Dave Grohl.
Hardened Soul” opère un sensible changement de braquet, faisant monter l’adrénaline et la puissance d’un bon cran. Une montée en flèche que viennent confirmer l’explosif “Uncle Jack”, le non moins sulfureux “Fire In The Sky” qui, sans mauvais jeu de mots, met le feu dans les cieux limpides de la belle Italie, sans oublier “Disappear” qui n’a pas à rougir et n’est pas en reste de puissance.
Call Me When I’m Dead”, ballade bourrée d’électricité, ressemble davantage à des morceaux comme “27″, “Cameo” ou “Little Pig”.

Avec cet album éponyme, Little Pig s’impose comme la révélation rock metal de ce début d’année, prouvant qu’à Milan on peut faire aussi bien qu’aux Etats-Unis ou en Angleterre. Comment croire qu’Agos, Alessio et Mago sont italiens quand on entend leur rock fumant et percutant, si digne de Bush ou des Black Label. Ces trois bons zigues ne sont pas footballeurs de l’Inter ou du Milan AC mais bien rockeurs dans leurs âmes et chères, disons même dans leurs gènes.
Le trio milanais doit désormais confirmer sur la lancée de cet album Little Pig, Agos et ses deux complices ont toutes les cartes en mains pour y parvenir.

Little Pig de Little Pig : du bon rock à la sauce italienne !

Notre sélection : 27, Hardened Soul, Uncle Jack.

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