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Chuckapunch – YOU ME AT SIX

Deux ans après leur album VI, les britanniques de You me at six reviennent en force avec Chuckapunch, leur septième 
et nouvel opus.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le combo originaire de Weybridge s’est réellement surpassé, a même bluffé
ses fans les plus inconditionnels comme ses détracteurs. Cet album a été produit par Dan Austin et conçu loin des
bases britanniques, plus précisément en pleine jungle thaïlandaise. Incroyable mais vrai comme disait l’autre!

Chuckapunch, ce sont onze morceaux intenses et de haute volée, influencés aussi bien par Foals, Rammstein ou encore
The Prodigy. Ajoutez à cela la voix perçante de Josh Franceschi et vous obtiendrez définitivement un cocktail 
explosif!

L’album s’ouvre avec Nice to me sur des riffs de guitare, laquelle va demeurer omniprésente sur la majeure partie 
des morceaux. L’excellent et entêtant single Beautiful way en est un éloquent exemple, la guitare se montrant 
parfaitement à son avantage et formant un binôme de choc avec la voix de Josh, à la fois cinglante et remplie 
d’émotion.

Changement brutal de registre sur Make me feel alive qui nous ramène dans les grandes heures de Foals. La voix de 
Franceschi est stridente, caractérisant à elle seule le côté rock puissant de ce morceau, sans parler bien 
évidemment de la guitare grondant à pleins riffs. WYDRN s’avère du même acabit mais composée moins dans l’urgence, 
l’influence Foals se retrouvant davantage dans les chœurs.

Sur ce nouvel effort, on recense également de somptueuses ballades telles que l’émouvant Glasgow tout en guitare, 
le nouveau single Adrenaline et Kill the Mood, ces deux dernières compos se rapprochant de ce que peut proposer 
Imagine dragons, tout particulièrement sur Radioactive.

Josh Franceschi impressionne, capable de débuter un morceau en voix grave pour l’achever en cris aigus et hurlements,
comme sur Glasgow ou Beautiful way. Beautiful way, une compo largement taillée pour les stades anglais et que l’on 
peut considérer comme l’hymne de la jeunesse britannique.

Déception avec Suckapunch, ce qui fait dire que les You me n’ont pas choisi le meilleur morceau pour baptiser leur 
album qui aurait pu s’appeler Glasgow, WYDRN ou encore Make me feel alive. A l’écoute de ce morceau Suckapunch, 
on croirait entendre The prodigy tant sa conception avoisine la techno. Chuckapunch, une compo à oublier bien vite!

L’album Chuckapunch reste tout de même un disque essentiellement guitare rock, Finish What I Started et Voicenotes 
en attestent. Tous deux débutent pourtant de façon lente, faisant croire à de gentillettes ballades. Or, on se rend
très rapidement compte que c’est loin d’être le cas! Les You me, au zénith de leur forme, font étalage de toute 
l’énergie dont ils disposent. Selon la célèbre réplique d’un certain acteur défunt, la bande à Josh Franceschi 
n’est pas venue là pour beurrer les sandwichs! Make me feel aliv symbolise clairement ce constat.

A l’instar du morceau Chuckapunch estampillé The Prodigy, What’s It Like marque le pas et se révèle en demi teinte, 
disons même monotone et soporifique.


Les quelques déceptions soulignées ne sauraient ternir un bilan très positif de ce nouveau You me at six, 
ces joyeux lurons britanniques que l’on n’attendait pas à pareille fête. Où la bande à Josh Francescchi a-t-elle 
donc été chercher ce supplément d’âme pour nous pondre un tel opus? On peut raisonnablement se le demander, 
tant la performance sur au moins neuf des onze morceaux est de haut niveau. On avait laissé les britanniques 
avec un virevoltant Fast forward sur l’album VI, on les a retrouvés toujours plus fringants avec cette 
septième galette Chuckapunch. Que nous réservera le prochain opus des You me, on a déjà hâte de le savoir!
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