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Sean Christopher, Wander

La folk est décidément fertile en découvertes, surtout en ce qui concerne notre continent. C’est au tour du hollandais Sean Christopher de se révéler à nous avec son album Wander.
Sean vient des Pays-Bas mais vit en Angleterre, d’où son rapide apprentissage des rudiments de la folk.
Sean Christopher était déjà l’auteur du morceau Carry on en 2018, lequel n’avait rencontré aucun écho. Avec ce premier LP Wander, il va forcément en être autrement !

Les onze morceaux que comporte cet album nous emmènent tantôt dans les influences Ry-x, tantôt dans l’univers de Chris Martin. Il va sans dire que la voix de Sean Christopher est un savant mélange de ces deux songwriters, fluette et suave à souhait. Dès la première écoute, on est définitivement conquis par cet artiste à la voix d’ange mais qui sait aussi se vouloir puissante, comme sur Children of the univers aux intonations Coldplay.
Sur le plan Musical, Wander est composé de morceaux alternant entre guitare et piano, les deux instruments se chevauchant parfois.

Comme tout bon folkeux qui se respecte, le songwriter hollandais compose le plus logiquement du monde dans la ballade, le morceau qui détend la première note venue.
C’est justement Oheja qui donne le coup d’envoi de l’opus, tout en guitare sèche et en chœurs. La ressemblance frappante avec Ry-x nous saute aussitôt aux oreilles mais que l’on ne s’y trompe pas, c’est bien Sean Christopher que l’on entend.
Arrivent le superbe Ocean child également interprété à la guitare, le tout aussi fabuleux Our home qui nous gratifie d’influences jazzy/gospel entre piano et claquements de mains, Continue et Glow étant fabriqués sur le même moule. Le hollandais montre toute l’étendue de son talent par cette incroyable variété d’instrumentations et d’influences.
Ballade encore et toujours avec le splendide Colossus piano/voix qui serait allé comme un gant à Chris Martin, mais également Doors où Sean prend une voix de diva afro-américaine.
Sur ce LP, notre songwriter fait aussi dans le mouvement. In circles par exemple, l’émouvant Children of the univers ou encore le joyeux Indigo blue, compo inspirée à Sean par une lecture d’un article sur la couleur indigo qui, dit-on, favorise la créativité et un retour au calme en son for intérieur.

Wander et Sean Christopher, tous deux additionnés, ont obtenu le droit de siéger confortablement parmi les découvertes incontournables de cette année qui, on l’a dit, n’en manque pas.
Entendre un morceau de Sean Christopher, c’est l’assurance pour nous que ce batave fera un long bout de chemin et ne restera pas un inconnu. Comment ne pas être envoûté, subjugué par cette voix à nulle autre pareille, sans parler des airs qui demeurent longtemps en tête après écoute (on pense notamment à Indigo blue, Colossus et Children of the univers).
Une question se pose désormais : Sean Christopher confirmera-t-il ces bonnes dispositions ? Pour le moment, on se met Wander sous la dent et c’est déjà pas mal. Quant à cette éventuelle confirmation, on a le temps de voir mais les voyants pour Sean sont d’ores et déjà au vert !

Note de 10 sur 10.

Jean-Christophe Tannieres

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