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COIN – DREAMLAND 

On peut être originaire de Nashville, Tennessee, et ne pas s’enfermer dans la country.

Le trio (quatuor en live) Coin propose une synth-pop imparable. Ce troisième album est un condensé de bonheur, de rythmes qui vous happent et ne vous lâchent plus.

Contrairement aux paroles de “Into my arms”, les mélodies ne quitteront pas votre cervelle pour se réfugier quelque part, ou alors dans votre petit cœur prêt à bondir d’allégresse.

 

 

Même quand on n’apprécie pas ce genre de musique, cet album est d’une telle qualité qu’il est impossible de ne pas succomber sous son charme. Un peu comme celui d’une personne qui irradierait de beauté, de force et vers laquelle on serait irrémédiablement attiré.

En écoutant l’album dans sa continuité, un sentiment de bien-être absolu se dégage, ce qui, par les temps qui courrent, est infiniment précieux.

Et à la réécoute, c’est encore mieux, façon plat réchauffé et à chaque fois plus gourmand.

Et le pire (ou le meilleur), c’est qu’on ne lui trouve aucun défaut, un peu comme lors d’une idylle naissante.

 

 

Il faut donc avouer qu’on n’aime pas la synth-pop, mais qu’on est amoureux de ce groupe et de son opus. Et de la voix de Chad Lawrence.

On imagine le pouvoir d’un tel groupe en festival. Tout ou rien, comme dans “I want it all”, et il y a fort à parier que la première option soit la bonne.

Les sonorités sont proches de Daft Punk et d’Air (“Simple romance”), un peu trop similaires à Imagine Dragons sur “Crash my car”,  nimbées de Radiohead sur l’interlude “Dreamland Sequence”, très radio FM mainstream sur “Cemetery”, inspirées de Nada Surf sur le fabuleux “Youuu” (avec les 3 u), mais au final, il n’y a rien, absolument rien à jeter..

 

Un coup de cœur, un vrai, celui qui balaie toutes vos certitudes.

Note : 15/10 (oui, quand on aime, on ne compte pas ! )

 

  • Thomas
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