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BLONDSTONE

Qui?

Blondstone est une formation qui prend racine en 2011 à Nancy. Après une première mouture, le trio c’est aujourd’hui stabilisé avec le personnel suivant: Alexandre Astier au chant et à la guitare, Pierre Barrier à la batterie et Adrien Kah à la basse. Evoluant dans un genre mêlant avec réussite le grunge, pour l’accroche efficace, mélodique, et le stoner rock, plus entêtant, voire robuste, ils foulent rapidement les planches tant hexagonales que belges et assurent les premières parties de Triggerfinger, The Inspector Cluzo, Lords Of Altamont ou plus récemment des Stuck In The Sound (porte-folio réalisé il y a quelques semaines au Noumatrouff). Ils participent à des festivals, tels le Jardin du Michel en 2014 (aux côtés de FFF, Skip The Use ou encore Alice Cooper), le Nancy Jazz Pulsation, etc.

(Blondstone, All my flaws)

 

Quoi?

Côté discographique, le groupe se fend en 2012 d’un premier EP (disponible sur Bandcamp) mais aussi d’une reprise de Got this thing on the move, un titre initialement pensé par Grand Funk Railroad à la fin des 60’s. La fougue d’antan associée à des sonorités désertiques, une voix dans la veine de Kyuss. L’amorce est alors bien engagée…

 

 

 

Suivra deux ans plus tard un premier LP, Mass solace (2014). Là, le trio lâche davantage ses coups. Les 5 morceaux déjà présents sur leur premier mini-album sont revisités et ont gagné en rondeur (Rare & strong, Hard to remove, Shoot shoot shoot, Shoulder to cry on et Lazy). Parmi ces 11 titres généreux, on retiendra entre autres l’excellente et entêtante All my flaws.

 

 

 

L’an passé, les Nancéiens ont délivré un nouvel EP de 5 titres, My dark sweet friend. Aux premières notes du morceau éponyme, l’ensemble apparaît très compact et homogène, gage d’un nouveau palier franchi et d’une production léchée. A l’instar de ce titre, cet album s’affirme être une confluence aboutie des QOTSA (Rated R, notamment pour les motifs de guitares mais aussi pour les avalanches de coups sur les fûts) et des années 1990, époque du grunge-roi. My dark sweet friend, c’est un rock pêchu, aux saturations tapies dans l’ombre d’un couplet avant de bondir lors des refrains, et porteur d’une voix hargneuse, classieuse (No need to say it), gorgée d’émotions fortes comme le faisait jadis à merveille Alice In Chains. Cette nouvelle livraison présente des accointances évidentes avec Triggerfinger (Hole in my skin) et réserve une place de choix à une basse musclée (Liquid soul); une 4-cordes qui ressemble également dans son approche sur le pont de My dark sweet friend à celle de Nick Oliveri (sur celui de No one knows). Plus qu’un clin d’oeil, le rock stoner poussiéreux et U.S. (on en oublie sincèrement qu’il s’agit d’une formation du Grand Est) envahit la seconde moitié de la galette avec un point d’orgue, The Guiding light. Des cris comme parvenus d’un désert embrasent les enceintes vibrant au rythme pesant d’une batterie au bord d’une falaise doomeuse… Un disque plaisant et bien pensé.

 

 

(Blondstone, Liquid soul)

 

Où et quand?

Pour retrouver Blondstone, il y a d’abord la toile, avec

-un site: http://www.blondstone.net,

-une page Facebook : https://www.facebook.com/Blondstone,

-une chaîne Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCuzbtHjxLq1vFrm-M5gKgAQ,

mais aussi et surtout sur scène avec quelques dates à venir:

–  17 août : Festival les Sapins Barbus à Dommartin Lès Remiremont (88)
–  21 septembre : Festival Vach’ de Rock à Jeandelaincourt (54)
–  18 octobre : les Citrons Masqués à Yverdon les bains (Suisse)
–  20 octobre : en Showcase au label/disquaire Urgence Disk à Genève (Suisse)

(Blondstone, My dark sweet friend)

-Benoît GILBERT

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