Logo Sensation Rock

LIVE-REPORT : FESTIVAL GENERIQ, HERE WE GO MAGIC, samedi 27 février 2016, Le Scénacle, Besançon (25)

Samedi 27 Février se tenait le troisième et avant-dernier jour du festival GéNéRiQ à Besançon. Le Scénacle accueillait ce soir là le groupe américain Here we go magic, qu’on ne saurait mieux nommer.

   20H30, la salle se remplit en un battement de cils, quelques instants après notre arrivée. La scène est dépouillée mais l’ambiance est intime. L’entrée du groupe, chaleureusement applaudie, se veut discrète, presque timide. Le concert commence et se termine sur les titres les plus pop et jazz, comme Make up your mind ou le très entraînant Falling. Be small, titre éponyme de leur dernier album, prend une toute autre dimension, une toute autre intensité en live notamment avec une ligne de basse plus présente et plus émouvante. Ce qui donne une impression d’élasticité, une autre temporalité à leur musique c’est le fait que les balades et les titres les plus vaporeux sont joués au milieu du set, à grand renfort d’envolées instrumentales ardentes, langoureuses parfois. Mentions très spéciales à Ordinary Feelings et Girls in the early morning,toutes deux issues du dernier album, délicieusement introspectives, aux batteries expérimentales voire hypnotisantes.

12771906_1123987960945763_9030120546734317019_o

On pourrait penser à des artistes comme Twin Shadow ou Radiohead, pour le côté krautpop rêveur, tantôt doux ou bien incandescent, surtout lorsque les voix se mêlent absolument aux instruments. Temple et Bloch (chanteur et guitariste, noyau dur du groupe) n’interrompe la contemplation que pour remercier le public de son accueil, veillant toujours à s’exprimer dans le français le plus correct possible.

21h45, heure du rappel. Deux morceaux du second album, A different ship, submergent la petite salle du scénacle : Over the ocean, éthéré, aux guitares un peu psychédélique et la voix suave de Luke Temple, comme mis en tension avec le frais et indie How do I know.

Les lumières se rallument et le retour à la réalité se fait plus rude que prévu.

 

-Noémie

 

Crédit photo : © Hubert Rigolot 

 

Total
0
Shares
Related Posts