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LIVE-REPORT : FESTIVAL GENERIQ, THE K + BLACK HONEY, jeudi 25 février 2016, Les Passagers du Zinc, Besançon (25)

Après le succès incontestable de la soirée d’ouverture à la Rodia – avec The Rising Sun, Pristine et Blues Pills – le festival Génériq continue de cartonner sur Besançon avec une deuxième soirée très réussie aux Passagers du Zinc ce jeudi 25 Février. Deux groupes bien hétérogènes, Black Honey et The K., se sont produit sous le capot de la DS face à un public euphorique. Retour sur ces deux concerts qui ont captivé la foule.

Début de soirée étonnamment calme pour un jeudi soir au Passagers du Zinc un peu avant 22h. Au vu de la programmation excitante, nous avons une petite frayeur. Il faut aussi avouer qu’on ne comprend pas toujours le public bisontin de manquer à l’appel de certains concerts. Néanmoins, plus de peur que de mal puisque que la foule arrive progressivement pour remplir la quasi-totalité de la salle pour le début de Black Honey.

Décor psychédélique bien planté pour ce quatuor anglais venu de Brighton. Sur scène, un flamand rose trône entre la batterie et la basse. Arrivé du groupe hyper looké : chemise aux imprimés fleuris, pantalon patte def à rayures bleues et blanches, bijoux clinquants. Sentiment de faire un bon de quelques décennies dans le passé. La chanteuse au charisme indéniable commence le set avec le très cinématographique Spinning Wheel, morceau tarantinesque renvoyant à un rock très sixties.

Black Honey, dont l’univers se situerait entre Nancy Sinatra, Portishead, ou encore David Lynch envoie un son rétro saisissant. Des titres comme Madonna ou les aériens Sleep Forever et Teenager captivent le public. Claque évidente pour l’avant dernier morceau, Corrine, à l’énergie folle et à la mélodie obsédante.

Une découverte à suivre de près qui figure sans conteste comme l’un des meilleurs concerts vus au cours du festival Génériq.

Ambiance plus épurée pour The K. qui prend la relève. Show monté sur ressort et déstructurée avec ce groupe post punk originaire de Belgique qui commence avec le dissonant Prude. Le capot de la DS est rempli par un public motivé. Voix élimée, lignes de basse éloquentes, batterie rutilante. Un cocktail explosif pour un concert qui se termine en beauté sous les yeux hallucinés des spectateurs :

Le guitariste chanteur tend sa guitare électrique à une spectatrice pour ensuite déplacer la batterie au centre du public. Les musiciens prennent place pour clôturer cette soirée au milieu de la salle, le public finit sur la scène, ou en jouant guitare et batterie aux côtés des artistes. Une fin de concert assez incroyable.

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En définitive, une soirée des plus réussies avec des artistes brillants et inspirés, à la marge des groupes fades et consensuels qu’on peut rencontrer lors de programmation de festival.

Cela nous motive à assister aux autres concerts du festival Génériq. On vous invite d’ailleurs fortement à vous déplacer du côté de Dijon pour le concert du groupe Savages qui s’annonce monumental, à la Vapeur vendredi 26 février. En attendant, bon festival à vous !

 

-Solène Barbier

 

Crédits photo : ©Association PixScènes / Clément Airiau

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