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LIVE REPORT : ALL WE ARE, SARH et NIMMO, Festival GéNéRiQ, Vendredi 13 Février 2015, La Rodia, Besançon (25)

Nous étions dans le Club de la Rodia pour cette seconde soirée du festival GéNéRiQ.  Devant un public épars, des déclinaisons pop se sont succédées. La Rodia était ce vendredi soir une véritable fourmilière alors qu’elle accueillait parallèlement des grands noms de cette édition 2015 dans la grande salle.

C’est ALL WE ARE qui a la tâche de chauffer le public clairsemé du Club. Avec une électro pop suave, le trio qui a publié son premier album éponyme au début du mois, s’assure une adhésion quasi immédiate. La formation guitare, basse, batterie réaffirme sa redoutable efficacité, et un vent de légèreté ne tarde pas à gagner la salle. Les trois membres d’ALL WE ARE se partagent le chant pour servir des compositions solaires, et imposer une ambiance disco. On pense aux albums de Prince des années 1980 et à sa pop sexy et indolente. L’esprit est à la fête et les jambes se délient, l’ouverture de cette soirée est réussie et chaleureuse.

assoc pixscènes

DJ Pone qui sévit auprès de Birdy Nam Nam, Triptik ou Svinkels,  s’est associé à José Reis Fontao, chanteur de Stuck In The Sound et ensemble ils forment le projet SARH qui succède à ALL WE ARE sur la petite scène de la Rodia. Chacun sur une moitié de scène, les deux artistes officient dans leurs disciplines respectives : DJ Pone assure un live électro énergique et la voix de José Reis Fontao se pose sur les compositions de ce duo qui ont tout pour surprendre. Le résultat de cette improbable rencontre est profond et dense, l’atmosphère s’épaissit, le public est plus introspectif mais néanmoins réceptif.

nimmo

La soirée s’achève en compagnie de NIMMO, toute jeune formation découverte l’été 2014 grâce au label Kitsuné. Un groupe formé autour des personnalités charismatiques de Sarah et Jeva, qui délivre une électro pop puissante faite de synthés mélancoliques. Le show de ce dernier groupe est calé, mais le contact avec le public est plutôt froid. La musique funky tranche avec le ton désœuvré de la chanteuse, qui rappelle le spleen nonchalant qui habite le chant de Romy de The XX. La bonne volonté s’empare du Club qui danse et se laisse porter par l’énergie fougueuse de NIMMO AND THE GAUNTLETTS. Hélas, le plaisir fut de courte durée, quarante minutes après avoir commencé, le show s’interrompt brutalement.Alors que la grande salle de la Rodia était chauffée à blanc ce vendredi soir, le club ne lui a pas fait d’ombre avec une soirée intimiste, donnant carte blanche à des jeunes formations qui marquent à leur échelle cette édition 2015 foisonnante.

Crédit photo : Association Pixscènes et Clémence Mesnier. 

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