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BENJAMIN CLEMENTINE

BENJAMIN CLEMENTINE

Né en 1988, à Crystal Palace, grandi dans le sud de Londres, avant de déménager au nord, dans le quartier sinistre d’Edmonton, il avait senti naître sa vocation en s’essayant au théâtre, en s’initiant au piano classique, à l’âge de 10 ans, en se passionnant pour le rock comme pour l’opéra et Maria Callas. Mais pour assumer le choix de la création, pas d’autre issue que de larguer les amarres.

Débarqué en France, Benjamin connaît d’abord des mois de galère. Mais persuadé qu’il est ici maître de son destin, il refuse de se décourager et survit en jouant dans le métro, à la guitare, un répertoire de reprises.

Il y forge sa voix profonde, sa capacité à capter l’attention. En France, il s’initie aussi au patrimoine d’une chanson – Brel, Ferré, Aznavour…- qui le bouleverse et le pousse à libérer ses mots et sa sensibilité.

Repéré sur la ligne 2 par des producteurs français, il décuple son intensité en mettant enfin en musique ses propres textes. Désillusions amoureuses, fêlures familiales, errances solitaires mettent à vif son inspiration.

Il n’a cessé depuis d’impressionner en conteur saisissant de sa réalité et de son aventure intérieure.

Chaque apparition suscite les mêmes ovations d’un public magnétisé : sur le plateau de l’émission de Jools Holland sur BBC 2, en octobre 2013, ou au Grand Journal en septembre 2014 ; pendant quatre jours pour une création à l’Aire Libre, aux Transmusicales de Rennes ; sur les scènes parisiennes (la Cigale), londoniennes (Koko, Emmanuel Centre), ou européennes (le Paradiso à Amsterdam…) sold out plusieurs semaines à l’avance ; dans les festivals qu’il écume tout l’été…

Cette fascination devrait se prolonger à l’écoute du premier chapitre de son autobiographie musicale, tant chaque titre bouillonne de récits initiatiques (« Winston Churchill’s Boy », « London », « Cornerstone »,

« Then I Heard a Bachelor’s Cry »), d’épiphanies libératrices (« Adios », où il tire un trait sur les comportements infantiles pour revendiquer sa vision), de tempêtes cathartiques en voie d’apaisement (« The People & I », « Condolence »). Vibrant d’une beauté inédite et sans compromis. (DR)

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