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THE WHITE STRIPES, Live Under The Lights Of The Rising Sun

Third Man Records/2014

Depuis l’annonce officielle le 2 février 2011 de la fin des White Stripes, Jack et Meg White ont fait couler beaucoup de larmes et déchiré le cœur de milliers de fans. Si bien qu’à chaque réédition du duo les assidus se ruent en masse afin de compléter leur collection d’inédits, de quoi redorer un peu plus le blason Third Man Records (et garnir le portefeuille de Jack…).

Pour l’occasion on (enfin les membres du Vault) a cette fois droit à un double live enregistré lors de la première tournée du groupe de Detroit au pays du soleil levant.
Enregistré au début de l’année 2000, la bande sonore n’est pas d’une qualité parfaite. Mais replaçons les faits dans le contexte. La notoriété du groupe à cette époque n’est pas celle de Seven Nation Army et les moyens sont alors plus proches du “Do It Yourself” que de l’industrie  développée désormais par Jack White avec Third Man Records. Ce qui marque d’emblée dès le début du set, c’est la réaction du public japonais qui semble découvrir le duo. Celui-ci sort pourtant la grosse artillerie avec le blues-garage ultra cradingue de Let’s Shake Hands suivi de When I Hear My Name mais rien n’y fait on n’entend que quelques applaudissements en fond de salle. Certes Jack et Meg jouent dans un club de Tokyo assurément petit mais il faudra attendre la seconde soirée prévue le lendemain (toujours le même club de Skinjuku) pour que le public se laisse aller à la déferlante des White Stripes qui balaie les classiques de ces deux premiers albums (que Jack vendra lui-même après le concert) tels que Hello Operator, Wasting My Time ou encore Cannon. Malgré la sonorité garage/punk du duo, le blues fait bien évidemment partie de la sonorité et des influences de la formation. C’est donc sans grande surprise que l’on retrouve Stop Breaking Down de Robert Johnson ou encore le fameux Jolene revisité et emprunté à la chanteuse country Dolly Parton. Autres reprises parsemées de bottleneck : le classique Death Letter de l’idole de Jack White, Son House, arrivant à faire bouger le public nippon (ni mauvais) qui se lâche enfin sur le punk corrosif de Bored emprunté aux Stooges.
Vous l’aurez compris, ce double live est réservé aux fans absolus qui se retrouvent propulsés dans la nostalgie et l’énergie primaire des débuts du groupe. Pas la peine donc pour l’auditeur novice du duo “en rouge et blanc” de chercher à se procurer cet objet le tirage étant limité aux seuls adhérents Third Man Records.

 

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