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FESTIVAL GéNéRiQ : HANNI EL KHATIB, 19 novembre 2013, La Vapeur, Dijon (21)

Un des derniers festivals de l’année, GéNéRiQ accueille encore une fois moultes artistes dans l’Est de la France durant une semaine entière. Pendant que certains se délectent aux expérimentations sonores avec les irlandais de Villagers à la Rodia de Besançon, une autre partie de l’équipe Sensation Rock s’est rendue à la Vapeur de Dijon pour une cure de rock old school avec le tatoué Hanni El Khatib.
Le Californien clôt son ultime tournée européenne défendant son dernier opus en dateHead In the Dirtavant de rejoindre ses contrées et de se pencher semble t-il déjà sur de futurs enregistrements.
Après l’hommage au rock des 50/60’s de la part du surprenant one man band King Automatic, les français de Wall Of Death entrent en scène délivrant tant bien que mal un rock psychédélique qui semble tout droit sorti des plaines désertiques. En effet, les petits protégés des Black Angels peinent à convaincre le public. Malgré un talent indéniable, les problèmes techniques persistent et n’aident en rien le trio parisien qui termine néanmoins sur les chapeaux de roues à grands coups de rythmiques hypnotiques sentant bon le psychédélisme sombre de la côte ouest américaine.

DSC04109.html22h30. Hanni et ses musiciens dont un nouveau bassiste qui n’est d’autre que Daniel Michicoff des Tijuana Panthers, entrent sur scène et ouvrent le bal avec Head In the Dirt. Le nouvel opus – malgré les à prioris de certains fans de la première heure -, prend toute son ampleur en live comme Nobody Move ou rock garage fusionne avec nappes de claviers soul directement puisées dans les 60’s.
Plus nerveux et brut de décoffrageBuild, Destroy, Rebuildparle de lui même pour lancer la machine à pogos dans une salle ou le public paraît bien timide. Plus dans la veine fuzz,Human Flyemprunté aux Cramps, met deux femmes “d’un certain âge” en totale hystérie à l’amusement du Californien qui ne manque pas de saluer cet enthousiasme. Le doo woop deDead Wrongparvient à faire unanimité repris en choeur sur le refrain tout comme la pop très « oh bla di oh bla da » dePenny.
Interlude rockabilly pour Loved One ù Hanni maltraitant sa six cordes s’avançe dans le public, visiblement un peu plus réveillé. S’en suit le blues ultra saturé de You Rascal You et son solo envoutant avant que le quatuor ne balance l’artillerie lourde avec ce Fuck It You Win décapant de riffs fuzz ou Hanni semble habité par un animal en plein retour à l’état sauvage.

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Après quelques minutes (et quelques bières), Hanni revient seul sur scène accompagné de sa Jazzmaster pour entonner de façon intimiste ce House Of Fire ne laissant pas indifférentes les jeunes filles du premier rang… Rejoint par le reste du groupe, le bad boy reprend son rôle pour un ultime titre et quel titre ! Le punk garage brut de décoffrage de Family débordant d’énergie rend le public enfin hystérique (il était temps).
En 1h20 de set électrique le Californien démontre qu’il a passé un cap avecHead In the Dirtdépassant la timidité des premières scènes en nous a offrant un show éclectique débordant de sincérité et bonne humeur.
Ultra simple et accessible, le quatuor prend même le temps de venir boire quelques verres en sortant de scène avec le public signant au passage autographes et prenant volontiers la pause pour le grand bonheur de tous.

Merci au festival Generiq et à l’équipe de La Vapeur pour son acceuil.

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