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INDOCHINE, Black City Parade

Sony/2013

Est-il franchement nécessaire de faire une chronique d’un nouvel album d’Indochine ?
Comme à chaque fois, on aura d’un côté les fans ancestraux qui iront quoi qu’il advienne acheter leur exemplaire le jour de la sortie, à l’aveugle, n’attendant pas l’avis de tel ou tel chroniqueur sur la nouvelle mouture de Nicola Sirkis et compagnie. Et il y aura les éternels moqueurs qui, eux, rechercheront les volées de mauvais mots et de boutades à l’encontre de la plus vieille formation de rock français encore en activité.
Et peut-être bien que Black City Parade va pouvoir mettre tout le monde d’accord… Mais pas dans le bon sens du terme. En effet, s’il est indéniable qu’Indochine avait su se renouveler au début du siècle avec Paradize, y ajoutant par là des sonorités indus sur des titres très rock, il surfe depuis sur la même vague.
Désormais, les titres sonnent plus que jamais comme du “déjà entendu”, et ceux qui auraient loupé la République Des Météores pourront se rattraper ici. Certains fans de la première heure vont même jusqu’à parler d’autoparodie (Le Fond De L’Air Est Rouge). Alors même si certains titres sont écrits pour devenir des hymnes au Stade De France pendant l’été (Black City Parade, Memoria, Wuppertal et ses “oh oh oh” à la Coldplay), le reste de l’album devient vite barbant et la longueur des morceaux n’arrange rien.
La visite de Lescop qui offre un texte (Traffic Girl) ne fait pas plus gagner l’adhésion, et tant qu’à faire, autant se jeter sur l’album de l’auteur de La Forêt pour avoir sa dose d’années 80.

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