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LANA DEL REY, Born To Die (The Paradise Edition)

Universal/2012

Beaucoup de promesses non tenues. Voici comme pouvait être défini Born To Die, premier album de Lizzy Grant sous le nom de Lana Del Rey. Lancée par Video Games et Blues Jeans, deux tubes cinématographiques, la production n’atteignait jamais le même niveau et nous laissait sur notre faim, voire avec une grande déception. Depuis, d’autres singles sont sortis, avec des vidéos toujours aussi glamour mais qui ne nous faisaient pas pour autant revenir sur nos avis.

Et là, BANG! On apprend la réédition de Born To Die, avec une pochette déjà plus convaincante et aggrémentée de pas moins de huit nouveaux morceaux. Le premier à être dévoilé est Ride, produit par Rick Rubin, où l’on retrouve enfin l’ambiance lynchienne de Video Games. Enfin! Cet atmosphère du réalisateur de Lost Highway qui se sent encore plus et pour cause sur la reprise magistrale de Blue Velvet, qu’on avait déjà pu entendre dans une pub pour une marque de vêtements dont on doute que la poupée porte les fringues sur elle tous les jours. Car à travers ces morceaux, Lana Del Rey use avec beaucoup de sensualité de sa voix et ne monte pas dans ces aigüs qui nous irritaient tant sur Off To The Races ou dans le ton midinant (contraction de midinette et minauder) de Radio. La poupée sert des titres lancinants (Gods And Monsters), réenregistre un ancien morceau de l’époque où elle s’appelait encore Lizzy Grant (Yayo) pour au final huit pistes qui sentent moins l’urgence que la première mouture.

Lana Del Rey n’est pas la chanteuse du siècle et Born To Die ne laissera pas un souvenir impérissable. Mais cette Paradise Edition nous réconcilie avec celle qui a été qualifiée de Nancy Sinatra moderne. On irait presque s’acheter un pull en laine à 29,99.

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