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LIVE REPORT: The dø, Besançon La Rodia, Jeudi 06 octobre 2011

La dernière fois que j’ai vu The dø c’était aux Eurockéennes, et j’étais resté sur un sentiment mitigé. Je misais donc beaucoup sur ce concert, me disant que les voir dans une salle plus confinée allait me réconcilier avec les performances que j’avais connu lors de la tournée de A Mouthful.

La grande salle de la Rodia est donc prête à accueillir le duo franco-finlandais. L’atmosphère est brumeuse et le température avoisine les 50°C. Un par un, chaque musicien entre sur scène, équipé d’une lampe frontale, les premières notes de Calendar sont lancées, les flux des lampes s’entrecroisent (ce qui fera sursauté Egon Spengler) pour accueillir Olivia B Merilahti. Son accoutrement débraillé improbable (corsaire bariolé, haut ample turquoise et toque russe sur la tête) n’enlève rien à son charme. Le show est lancé. Gonna Be Sick nous plonge dans ce concert qui assoira définitivement The dø comme un groupe inétiquetable et qui donne une véritable vie scénique aux pistes des LP. Le dernier morceau cité se terminera sur une grande rallonge expérimentale. The Bridge Is Broken prend des sonorités électro. Slippery Slope, déjà comme sur Both Ways Open Jaws, touche au tribal, auquel vient s’ajouter un saxo digne de la B.O. de Lost Highway. Et comme pour calmer un peu les esprits, le duo ( accompagné de trois autres musiciens tout de même) entonne Bohemian Dances, mais trompera bien son mode puisque la compo décolle en son final. A Mouthful n’a pas été oublié. Playground Hustle avec participation du public, le hit On My Shoulders qui paradoxalement pour le coup fût meilleur lors des Eurocks, notamment grâce à l’intro acoustique ici délaissée pour s’en tenir à la versionthe-do---rodia---007.jpg studio. Et Aha qui sera le titre le plus électrique de la soirée et dernier avant le rappel. Le concert s’achèvera avec Dust It Off qui pourtant plânant se terminera sur un véritable rythme techno à rendre épileptique un comateux.

The dø est donc un vrai groupe de live, qui n’hésite pas à quasiment réécrire ses arrangements musicaux. Et de les revoir dans une telle configuration spatiale m’a encore plus conforter dans l’idée qu’une petite salle est plus propice à prendre son pied que lors d’un concert de festival totalement impersonnel.

Setlist:

. The Calendar

. Gonna Be Sick

. The Bridge Is Broken

. Slipery Slope

. ?

. Bohemian Dances

. Playground Hustle

. Too Insistent

. The Wicket & The Blind

. On My Shoulders

. Aha

. Rappel

. At Last

. Dust It Off

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