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MUMFORD & SONS, dimanche 22 mai, Zénith, Paris (75)

En ce dimanche 22 mai, le Zénith de Paris affiche complet pour accueillir le plus américain des groupes anglais : Mumford & Sons. La salle n’est pas encore remplie quand Bill Ryder-Jones, la première partie, commence son set à 20h. Mais le public devient un peu plus attentif quand Marcus Mumford rejoint le chanteur pour un duo.

Il est 21h15 quand Mumford & Sons font leur entrée sur la scène avec Snake eyes, titre rock issu de leur troisième album Wilder Mind. Puis Marcus Mumford prévient les spectateurs restés assis dans les gradins qu’il va falloir se lever pour danser : le groupe entonne alors Little lion man, l’un de leur premiers succès. Le public est alors déchaîné : on a rarement vu un public parisien aussi enthousiaste ! Il est amusant de voir à ce moment-là les nombreux téléphones portables filmant la scène.

Sur Lover of the light, Marcus délaisse sa guitare pour s’installer derrière la seconde batterie, aussi à l’aise sur les 2 instruments. Certains titres verront même les deux batteurs jouer en même temps.

Les titres s’enchaînent ensuite, alternant rock et guitares électriques, et titres folks avec guitares acoustiques, banjo, violon, contrebasse et cuivres, dans un show très équilibré. Les titres rock du dernier album envoient un son aussi puissant, que les titres folks sont énergiques.

Quelques ballades, comme le magnifique Ghots that we knew  ou Hot gates, font redescendre la pression.

Les lumières sont dignes d’un show américain, le point culminant de cette animation étant un rideau de feu d’artifice s’étendant devant la scène, nous rappelant un concert des Killers de Las Vegas. Quant au son, l’équilibre est parfait, bien maîtrisé et restitué dans tout ses détails.

Le groupe nous fait aussi la belle surprise d’accueillir deux invités sur scène : Baaba Maal, et le percussionniste Amadou : ils vont alors nous interpréter Si tu veux , ainsi que There will be time, le 1er single de l’album Johannesburg  attendu pour le 17 juin. Un beau mélange entre cultures pop et africaine.

Sur Ditmas, Marcus disparaît de la scène pour s’engouffrer dans la fosse ; il remonte alors les gradins, escorté d’un agent de sécurité, et les redescend de l’autre côté avant de retraverser la fosse pour rejoindre la scène, et étendre un drapeau français devant sa batterie. Tout ça sans aucune fausse note !

Le chanteur s’est souvent exprimé en français, un peu maladroit, mais son effort a été très apprécié par le public. Il a indiqué aimer Paris, aimer la France, et que ce concert resterait un de ses plus beaux concerts.

Le groupe s’éclipse au bout d’1h15 avant de revenir pour un rappel qui heureusement durera 30 minutes. « Hot gates », puis « I’m on fire », reprise très réussie de Bruce Springsteen. Un troisième titre avec Baaba Maal, puis les guitares énergiques de I will Wait déchaînent la foule, avant de conclure avec les guitares électriques de The wolf .

On reste émerveillé de toute cette énergie : le public continue d’ailleurs de chanter en remontant la longue allée du Parc de la Villette. En trois albums, Mumford & Sons ont su se propulser au rang des grands de la scène internationnale, en offrant à leur public une fabuleuse prestation, digne des spectacles de Coldplay ou Muse.

 

-Sophie

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