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LIVE REPORT: BAND OF SKULLS, LENNY KRAVITZ, FRANZ FERDINAND, SHAKA PONK, Festival Musilac, Aix-Les Bains, Samedi 14 Juillet 2012

Le soleil est au rendez vous pour cette deuxième journée de l’édition 2012 au bord du lac du Bourget. La foule est encore plus affluente que la veille, la billetterie étant complète. Rien d’étonnant lorsque l’on jette un oeil à la programmation ou apparaissent les têtes d’affiche du festival.

18h15. On commence fort avec les anglais de Band Of Skulls qui nous envoie son rock/garage teinté de stoner en pleine face entamant le set d’un puissantSweet Sour. Que ce soit par le soleil qui cogne dur ou par la rythmique tout aussi lourde, l’atmosphère est pesante. Le public est réceptif au rock pur et dur du trio surtout quand arriventI Know What I Amvéritable tube repris en choeur ou encorePatternsqui vient déclencher les premiers mouvements de foule. Après environ 1h d’un set puissant et énergique les anglais nous saluent avecDeath By Diamonds And Pearlset son solo de guitare grandiose dans la lignée des plus grands.

20h35. La colonisation anglaise continue avec Metronomy un des groupes les plus attendus de la soirée. La bande à Joseph Mount nous présentera son dernier et très bon album en date The English Riviera, soutenu par une pop éléctro envoutante et des titres déjà culte dont notamment The Bay ou encore The Look. Le quatuor voit sa notoriété qui ne cesse d’augmenter depuis l’année dernière avec des shows qui deviennent de plus en plus impressionnants mené par une ambiance tantôt électronique tantôt pop et des titres qui marquent les esprits comme le très bon She Wants. Après une bonne heure passée en leur compagnie les anglais visiblement heureux d’être là viendront nous saluer et cèderont leur place à un certain groupe écossais…

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21h40. Ce n’est pas avec des cornemuses mais des guitares bien énervées qu’entrent en scène les très attendus Franz Ferdinand avec un Do You Want To survolté. Le gang de Glasgow mené par un Alex Kapranos (et sa moustache) très en forme revisite ses 3 albums et nous balance tube sur tube pour notre grand plaisir. Les fans des premières heures seront aux anges lorsque le quatuor lancera l’emblématique Take Me Out qui a définitivement fait décoller la carrière du groupe en 2004. Les autres grands succès sont au rendez vous avec The Dark Of The Matinee qui selon moi est un des meilleurs morceaux du set ou encore le plus récent No You Girls issu du dernier album Tonight datant de 2008, et interprété ce soir avec plus de punch que la version studio. Après 1h10 vraiment très énergiques et intenses les Franz Ferdinant terminent sur un morceau instrumental bluffant ou Alex et toute la bande iront prêter main forte au batteur Paul Thomson pour un final de batterie surprenant nous donnant une dernière baffe au passage.

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23h00. C’est avec un peu de retard que la tête d’affiche de la soirée se faisant désirer monte sur la grande scène. Le grand Lenny Kravitz débarque accompagné de ses nombreux musiciens incluant une session cuivre pour un show qui promet d’être des plus chaleureux. Le set débute avec Come On Get It issue du dernier album Black & White America influencé par la scène afro-américaine des 60’s. Le grand Lenny entame ensuite guitare en main le très funky-rock Always On The Run ainsi que American Woman emprunté aux Guess Who. Séquence nostalgie lorsque retentit les premières notes de I Ain’t Over ‘ Til It’s Over ou le refrain sera repris par la foule entière. On est fier de constater que les classiques n’ont pas pris une ride soutenus par les excellents musiciens qui accompagne le bad boy. On retourne à son grand amour teinté de basse funky avec le très bon Black & White America ou Kravitz rend hommage aux grands hommes de l’époque (Martin Luther-King), puis à la soul poignante de Stand By My Woman. De nouveau la Gibson LesPaul en main, le grand Lenny nous envoie les riffs bien rock n roll de Rock Star City Life en pleine face. Le final sera très électrique avec le rock dansant de Fly Away et le très glam-rock Are You Gonna Go My Way et son solo à tomber par terre. Après 1h30 d’un show impeccable généreux et sincère Lenny nous remercie chaleureusement présente ses excellents musiciens en français s’il vous plaît, et descend dans la foule serrer les mains des premiers rangs. La grande classe Mr Kravitz.

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00h30. Les désormais incontournables Shaka Ponk envahissent la scène voisine. Après une introduction instrumentale sur fond graphique très soigné, le groupe nous retourne la scène avec un Shiza Radio mettant déjà la foule en transe. Ce n’est pas le très énergique Reset After All qui viendra calmer le jeu d’autant plus lorsque Frah le chanteur déjanté prendra son premier bain de foule. Le très dansant Hombre Que Soy transforme la fosse en discothèque géante, de même pour Hell’O ou tout le monde saute en l’air provoquant quelques nuages de poussière au passage. Les Monkeys ne nous ménagent pas et enchainent les titres électro-rock avec brillo avec Sex Ball ou la divine Samaha joue de son charme pour enflammer le public. Petit moment de répit tout de même avec le très (voir trop) radiophonique My Name Is Stain qui nous laisse souffler pour mieux tout retourner sur le titre final la tornade apocalyptique French Touch Puta Madre. De retour sur scène après un énième et ultime bain de foule, Frah rejoint ses camarades qui ont également tous enlever le haut à l’exception de Samaha (sniff). Les Monkeys nous remercie chaleureusement pour l’accueil et la folie du public très réceptif à la bestialité du spectacle.

Après cet ultime show des plus impressionnants, le moment est venu de me retirer (et de me réhydrater) pour mieux supporter la dernière journée qui promet d’être tout aussi intense.

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