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LIVE REPORT: LIVIN’ IN A TREEHOUSE, La Rodia, Besançon, Samedi 4 février 2012

En ce samedi soir, Livin’ In A TreeHouse, en première partie des Bluesmen Awek, s’empare de la scène de la Rodia à Besançon. Petit retour au 7 Janvier, le groupe Bisontin postait sur son blog, un petit quizz qui permettait à deux gagnants tirés au sort de passer l’après midi, avec le groupe, jusqu’aux fermetures des portes de la Rodia.
Je n’ai jamais été très chanceux, surtout lors de tirage au sort, mais une petite main innocente m’a prouvé le P1060318contraire. Je fus donc convié à retrouver le groupe avec un autre heureux gagnant, pour un après-midi spécial avec accès aux loges, aux balances, un repas en compagnie de l’équipe et des musiciens, ainsi que la gratuité du concert. De 17h45 à 19h, nous assistons aux balances, ce qui nous permettra de découvrir les répétions de la nouvelle entrée de scène, ou encore les longs réglages pour les instruments et voix. Certes, ces notions ne nous sont pas inconnues mais les redécouvrir en salle sur du matériel pro rend la chose nettement plus intéressante. Cela fait, nous nous retrouvons rapidement au repas, instant de partage où on parle musique, stress, ou encore NBA. 19:45, mon comparse et moi-même retournons en loge en dérogeant un peu au timing de notre feuille de route. 20:15 : retour dans la salle du Club. Celle-ci se remplit au fur et à mesure pour accueillir au final plus de 300 personnes, autant dire qu’elle était blindée…
Quelques minutes plus tard, le concert commence. C’est une entrée en crescendo, Anaïs Girard en premièreligne, dont nous saluons le chant puissant, suivie des autres musiciens, ouvrent le bal avec The Sleeper. C’est parti pour une heure de rock n’roll électrique, mais néanmoins poétique. N’oublions pas que le groupe rend « hommage » à Edgard Allan Poe par la mise en musique de plusieurs de ses poèmes. Le set continue avec plusieurs nouveaux morceaux tels que Eldorado ou encore Heroes. Il nous est impossible de décoller les yeux de la scène, impressionnés par la présence et le jeu de ces musiciens experts. C’est incroyable avec quelle facilité le groupe réussi à nous plonger dans son univers sombre et très chaud, par exemple Les pénitentes et L’unique, deux titres en français, torturés, mais indubitablement maîtrisés ! Bruno Minair, le guitariste alterne riffs furtifs et parfois solos tranchants. La ballade A short Walk in The Forest est ponctuée par le solo rituel du batteur, Serge Migneret. Impossible de l’arrêter ! Les Livin’ In A TreeHouse, nous avaient prévenu, il y aura quelques surprises : la présence de l’harmoniciste Maughan sur Alone ou encore l’américain Tomcat Blake, qui accompagnera le groupe sur les cinq derniers titres du set. On grondera sous les coups de basses d’Emmanuel Jeannin durant l’un des raz de marée du set, Peony. Une heure ? C’est beaucoup trop court ! Le set se termine avec The Bridal Ballad.
Les Livin’ In A TreeHouse, en si peu de temps, nous ont offert une leçon de Rock n’ Roll, du brut et de l’urgence ! Nous ressortons du concert le corps vibrant et complètement électrifié ! Nous pourrons les retrouver le 2 Mars au Barouf, à Montigny-lès-Vesoul. Suivez leur actu, une nouvelle surprise se prépare.

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