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L’ALBUM OUBLIE DE LA SEMAINE DERNIERE : KRISTOFER ASTROM, Go, Went, Gone

Cette semaine, Go, Went, Gone de Kristofer Astrom & Hidden Truck.

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51sEdf51PfL._SL500_AA300_.jpgStartracks/V2/1998

Passé inaperçu malgré une chronique “disque du mois” de Rock & Folk, le mois de sa sortie, le premier album de ce jeune Suédois recèle de chansons très réussies, folksongs épurées et titres plus orchestrés.

Chez nous, en 1998 (et encore maintenant), Kristofer Astrom n’est pas connu mais bénéficie d’un petit succès en Suède dès la parution de Go, Went, Gone, recueil de folksongs mélancoliques, mises en valeur par des arrangements sobres et un son feutré. Quelques beaux morceaux s’élèvent dans la dizaine composant cet album. Jouant de presque tous les instruments, Astrom fait également montre d’un jeu de guitare fin et doux (Poor Young Man’s Heart, Major Hombre, Masterdamn) et les ambiances varient selon les influences du jeune homme, quelque part entre Red House Painters et Elliott Smith. Yeah, Oh That’s Nice convoque piano (quoiqu’un peu bavard) et batterie jouée aux balais, Hangover Dream sonne quant à lui très americana, avec ce pedal steel omniprésent. L’un des titres les plus réussis reste Cricket Song, alliant un riff à la Neil Young à un son et une rythmique plus lourde que pour les autres morceaux.
Ce que l’on peut dire sur ce disque, plus de dix ans après sa sortie, c’est que grâce à la production actuelle de disques folk, il n’a pas vraiment pris de rides. Reste des textes quelques fois à la limite de la naisierie (du genre “tu me manques, je suis triste”…), mais on s’y attarde moins longtemps, car les mélodies et la production tirent la couverture vers elles.

Cette année devrait sortir From Eagle To Sparrow, le huitième disque de Kristofer Astrom, songwriter discret, méconnu et talentueux.

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