Les faces B demeureront un mystère. Elles peuvent soit être une version alternative du morceau titre, soit une reprise. Mais quand on tombe sur une inédite de grande qualité, on se demande pourquoi elle n’a pas été choisie pour la tracklist finale de l’album. C’est le cas avec The Big Guns Called Me Back Again, appendice de Let England Shake qui malheureusement a eu droit à son ablation et avant d’être greffée finalement au dos de The Words That Maketh Murder. Elle aurait pourtant eu sa place au côté des 12 autres pistes de l’opus. Autoharpe, voix haute, choeurs masculins. Elle fait totalement partie de l’univers de la huitième rélaisation solo de PJ Harvey, mais peut être paie-t-elle sa forte parentée à All And Everyone. Elle n’en demeure pas moins une excellente compo de la belle anglaise. De même pour The Nightingale, présente en B-sides de The Glorious Land. Aérienne, elle se termine sur une mélodie de cuivre envoûtante. Ces deux singles sont donc le moyen idéal de prolonger le plaisir en compagnie de Polly Jean (who’s not my lover NDR).
Related Posts
ALEX CAMERON, Miami Memory
Retour apaisé de l’australien Alex Cameron qui dévoile en cet été indien son troisième album solo. Une synth-pop…
KING GIZZARD AND THE LIZARD WIZARD, Paper Mâche Dream Balloon
Les sept géniaux allumés du collectif garage rock psychédélique australien King Gizzard et the Lizard Wizard reviennent avec…
GIRLS IN HAWAII, Everest
62 TV Records/Naïve/2013 Tristesse. Ce disque respire la tristesse. Pas de la mélancolie que les amateurs de pop-folk…
TY SEGALL, Ty Segall
Affublé d’une combinaison de travail bleue, avec une masse de cheveux blonds retombant sur le visage et une…