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Tom Smith, There Is Nothing In The Dark That Isn’t There In The Light

tom smith

La voix d’Editors, comprenez Tom Smith, se lance enfin dans le grand bain solo ! Le premier album du Britannique intitulé There Is Nothing In The Dark That Isn’t There In The Light vient en effet de sortir chez PIAS.

Un détachement momentané d’Editors

Ce premier effort solo de Tom Smith est le résultat de compos créées entre les tournées d’Editors et les séances d’écriture de Tom lorsque celui-ci se retrouvait seul, bien à l’abri des regards indiscrets et dans la plus stricte intimité. C’est donc tout naturellement que There Is Nothing In The Dark That Isn’t There In The Light a vu le jour, loin des velléités tapageuses et électroniques d’Editors.

Tom Smith a choisi de s’écarter momentanément de la voie de garage empruntée par son groupe, sans forcément évoquer un éventuel retrait.
Sur ce premier album solo du songwriter britannique, les compositions introspectives règnent en maîtresses absolues, à l’instar de la guitare acoustique et du piano. Un excellent moyen de réconcilier les fans d’Editors devant l’Éternel avec le bouillant Tom, à la voix aussi chaude que rassurante.

Tom nous prend très tôt la main pour ne plus la lâcher, de Deep Dive à Saturday, soit 40 minutes d’intense bonheur musical véhiculé par ces 10 morceaux d’une émotion à fleur de peau.

Un album dévoilé très tôt

De magnifiques singles ont précédé la réputation de ce premier opus solo de Tom Smith. Le somptueux Lights Of New York City a été le premier à ouvrir le bal, suivi de Life Is For Living, Leave et enfin Broken Time.
Les inédits n’ont pas réservé de grosses surprises, ni même de mauvaises, tant Tom nous touche par sa voix profonde. Il suffit d’écouter les émouvants Saturday, How Many Times et surtout Endings Are Breaking My Heart pour juger de cette propension de Tom Smith à nous attirer de grosses larmes de crocodile.

Endings Are Breaking My Heart, morceau entêtant, se pose comme l’un des moments forts de cet album, à l’image du tout aussi touchant Lights Of New York City ou du plus orchestré Leave, ce dernier ayant définitivement gagné sa place parmi les grands morceaux de Tom Smith version solo.

Citons également Souls, Deep Dive et Northern Line qui, eux non plus, ne sont pas dépourvus d’ondes émotives ni de charges émouvantes.

Entre morceaux acoustiques et plus orchestrés

Sur There Is Nothing In The Dark That Isn’t There In The Light, l’acoustique dispose pratiquement des pleins pouvoirs par le biais, entre autres, de Endings Are Breaking My Heart, How Many Times et Deep Dive, même si, dans certains morceaux, l’orchestration se fait davantage opulente. C’est précisément le cas de Leave, Souls et Northern Line, ce qui ne dénature en rien le caractère introspectif de ces compositions.
À leur écoute, on se laisse aller au voyage et au dépaysement, surprenant de temps à autre quelques réminiscences de musique indienne. De quoi laisser parler notre imagination, sans pour autant s’éloigner de la réalité.

Une tournée européenne programmée au printemps prochain

Ce premier album solo sera défendu comme il se doit lors d’une prochaine tournée européenne fixée au printemps 2026. Tom passera notamment par l’Hexagone, à savoir le 10 avril à l’Alhambra de Paris et le 19 avril à la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand. De belles occasions d’aller plonger dans de magnifiques ambiances intimistes et acoustiques engendrées par Lights Of New York City, Broken Time et autres How Many Times.

Avec Tom Smith et ce premier album solo, l’assurance de vivre un moment unique de partage autant que d’émotion.
There Is Nothing In The Dark That Isn’t There In The Light : la parenthèse intimiste et introspective de Tom Smith avant l’éventuel retour aux affaires urgentes d’Editors !

Notre sélection : Endings Are Breaking My Heart, Saturday, How Many Times, Leave.

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