L’artiste islandais Ásgeir s’apprête à dévoiler son cinquième album studio, Julia, attendu le 13 février 2026 chez One Little Independent Records. Connu pour sa folk-pop éthérée et sa voix singulière, il propose cette fois un disque plus intime et personnel.
Une carrière marquée par le succès international
Depuis la sortie de son premier album Dýrð í dauðaþögn — devenu l’album le plus vendu de l’histoire de l’Islande — Ásgeir s’est imposé sur la scène musicale internationale. La version anglaise, In the Silence (2014), a marqué son entrée hors d’Islande, suivie par Afterglow (2017), Bury the Moon (2020) et Time on My Hands (2022). Sa musique a été saluée par la presse britannique et américaine (The Independent, Rolling Stone, NME, BBC 6), ainsi que par la presse française (Les Inrocks, Le Monde). Ces dernières années, il s’est produit avec l’Orchestre symphonique d’Islande et a enregistré une session live pour Arte TV à Berlin.
Un album plus personnel
Pour Julia, Ásgeir signe pour la première fois seul l’écriture des textes, abandonnant les collaborations passées avec des traducteurs ou l’utilisation de poèmes de son père, Einar Georg Einarsson. « C’était effrayant, mais très thérapeutique », confie-t-il, ajoutant avoir beaucoup appris au cours de ce processus. L’album explore ses regrets, ses doutes et ses espoirs, oscillant entre nostalgie et ouverture vers l’avenir.
Simplicité et arrangements organiques
Enregistré sur près de deux ans, Julia comprend dix titres aux arrangements sobres, centrés sur la guitare et la voix d’Ásgeir. Il a collaboré avec Guðm. « Kiddi » Kristinn Jónsson, son partenaire de longue date, pour maintenir une atmosphère claire et mélodique. Le violoncelliste américain Nathaniel Smith apporte également une touche d’improvisation qui enrichit le disque. Parmi les titres, Ferris Wheel se distingue par son optimisme tranquille, inspiré de discussions avec sa compagne et des choix de vie tournés vers la sérénité.
Concert à Paris
Les fans français pourront retrouver Ásgeir sur scène le 28 septembre au Casino de Paris, aux côtés de la chanteuse féroïenne Eivør.
