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DZ Deathrays / Positive Rising part 2

L’Australie aussi possède son contingent de formations punk/new wave. DZ Deathrays, trio originaire de Brisbane, en fait partie.
Le groupe est constitué de Shane Parsons aux chant et guitare, lequel est secondé par Lachlan Ewbank (également chanteur et guitariste) et Simon 
Ridley à la batterie.
Mine de rien, DZ Deathrays en sont à leur cinquième LP, celui-ci ayant pour titre Positive Rising part 2 car, en 2019, il y a eu Positive Rising part 1. 
Pour info, les précédents albums s’intitulaient: Bloodstreams (2012), Black Rat (2014) et Bloody Lovely (2018), tout cela avant que la saga Positive 
Rising ne débute.
Le premier volet de 9 morceaux fut enregistré à Los Angeles alors que ce nouvel effort, Positive Rising part 2, a été élaboré à Brisbane sous l’égide du 
producteur Miro Mackie. Le trio avait sans doute le mal du pays et voulait bosser à domicile. Une certaine situation sanitaire y était sans doute aussi pour 
quelque chose. Bien leur en a pris, Positive Rising part 2 connaissant dès sa parution début novembre un grand succès. Côté distribution, c’est le label 
Alcopop qui s’occupe de tout.

Les adeptes de The Cribs et autres Dye Crap ainsi que MNNQNS ne seront pas déçus. DZ Deathrays regroupe toutes les qualités propres à ces 
formations punk : dynamisme, énergie, voix accrocheuses et jeux de guitares implacables.

Les hostilités sont entamées tambour battant avec Skeleton Key et surtout le sulfureux Fear The Anchor en featuring avec Ecca Vandal. Rien n’a changé 
depuis Positive Rising part 1 et c’est tant mieux, on ne va pas s’en plaindre! Le trio australien poursuit dans la même veine et toujours, semble-t-il, avec 
une recette qui leur réussit parfaitement.
All Or Nothing ralentit quelque peu la cadence mais Kerosene, à l’image de Fear The Anchor, fait de nouveau monter le gaz en puissance. Les trois petits 
gars de Brisbane montrent qu’ils sont heureux de faire de la musique et de la bonne, sans retenue ni chichi. Chez les DZ, frein à main, connaît pas! 
Preuve en est sur l’excellent Make Yourself Mad où Shane, Lachlan et Simon donnent tout ce qu’ils ont dans le ventre.
DZ Deathrays peut aussi étrenner son visage le plus pop avec, par exemple, le premier single extrait de l’album, Fired Up qui voit l’apparition de claviers, 
lesquels sont également présents dans la ballade Swept Up.
Run The Red et Golden Retriever se partagent entre punk et pop, faisant tout de même gronder les guitares, riffs magistraux que Say It To My Face, 
single qui vient d’être dévoilé, ne se prive pas de nous faire entendre. Say It To My Face est tubesque, virevoltant et, bien sûr, rock jusqu’à la moelle! 
Les radios estampillées bon gros rock devraient s’en donner à cœur joie car ce génial morceau peut envoyer ces furieux australiens dans une autre 
dimension. Avec un standard tel que Say It To My Face, le succès et la renommée de nos trois kangourous sont garantis!
Au chapitre des ballades, on a cité Swept Up mais il y a encore plus somptueux avec Positive Rising et ses 6 minutes 26 qui en font le morceau le plus 
long de cet album. Positive Rising nous gratifie d’un solo de guitare à tomber par terre, paraissant interminable évidemment pour notre plus grand plaisir. 
Cette somptueuse ballade pourrait très bien servir de clôture à un concert de DZ Deathrays, avis aux faiseurs de set lists!

Les australiens de DZ Deathrays existent bel et bien dans l’univers punk rock mais mériteraient encore davantage de reconnaissance de la part des 
médias. Positive Rising part 2 a tous les atouts en mains pour propulser ce trio en haut de l’affiche. Comme disait l’autre, ils s’y voient certainement déjà!
Positive Rising part 2 ou la confirmation logique de l’un des combos punk les plus doués et créatifs de ces dernières années!

 
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