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MARS RED SKY + DÄTCHA MANDALA, le vendredi 25 juin 2021, Le Noumatrouff, Mulhouse (68)

Le dernier show vu au Noumatrouff, celui de Bror Gunnar Jansson accompagné de The Hook, remontait tout de même à septembre dernier, autant dire des lustres. A l’époque je m’émouvais déjà de ce concert 6 mois après le dernier qui m’était donné à voir mais proposé finalement en live streaming…

 

DÄTCHA MANDALA

Après un premier passage en ces lieux en avril 2019, les musiciens étaient de retour ce soir pour ouvrir durant ces deux dates alsaciennes pour leurs potes de Mars Red Sky. La prestation donnée au Noumatrouff n’est pas un bis repetita de celle vue la veille à La Laiterie. D’abord la setlist est sensiblement différente avec l’interprétation ce vendredi de la zeppelienne  Have you seen the light? entre autres.

 

De plus, dès la seconde chanson, un invité de dernière minute fit son apparition sur la scène mulhousienne, Victor de Dirty Deep. Ami du groupe mérignacais, c’est tout sourire qu’il est venu poser quelques notes d’harmonica. A la différence de la veille, le public fut également plus réceptif aux appels du pied des Dätcha: incitée à se lever (pas bien!) mais en gardant son masque et tout en restant collée-serrée à sa chaise (bien!), la majeure partie des spectateurs confortablement installés dans la fosse s’est dressée afin de se laisser porter par les vibrations du concert, notamment lors de l’irrésistible Sick machine.

Avec presque une heure de show, mêlant nombre d’influences musicales dépassant les blues et heavy metal qui sont l’essence des DM, les trois artistes concluent dans un torrent sonore cette première partie excellente. Les contorsions de Nicolas viennent en échos aux larsens générés par Jérémy et le martèlement de plus en plus lourd des cymbales de J.-B.

 

 

MARS RED SKY

Le changement de plateau est plutôt rapide et les Mars Red Sky prennent possession des planches dans la demi-heure. Désormais les lumières sont davantage ponctuelles, l’ambiance plus pesante avec le stoner planant des Bordelais. D’ailleurs c’est aussi un show avec projection d’images symétriques, ultracolorées et répétitives qui viennent appuyer cette musique à l’allure monolithique.

 

Avec son humour particulier et faussement maladroit, Jimmy est celui qui interagit le plus avec le public entre les titres, notamment lorsque les cordes doivent être réajustées. L’ambiance est bonne mais l’esthétique musicale plus lourde incite à nouveau les spectateurs à rester assis pendant cette performance psychédélique dans laquelle la basse saturée et les beats délayés de Mathieu Gazeau derrière ses fûts convient au voyage.

 

Au terme du concert et comme la veille à Strasbourg, le bassiste des Dätcha Mandala est à nouveau sollicité afin d’interpréter Strong reflection avec le trio stoner. Les deux voix aigües de Nicolas Sauvey et de de Julien Pras se conjuguent merveilleusement bien dans ce titre phare.

 

Le Noumatrouff a repris vie ce soir avec des deux formations du Sud-Ouest et on a hâte d’assister à de nouvelles prestations ici!

 

-Mots et crédit photos : Benoît GILBERT

Merci à toute l’équipe du Noumatrouff pour votre accueil et votre résilience!

 

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