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INTERVIEW CIRCA WAVES

Un an après le déjà très bon « What’s it to like other », Circa Waves nous revient déjà avec un excellent nouvel album « Sad Happy ». Le groupe de Liverpool se révèle année après année comme l’un des meilleurs de la scène anglaise. Rencontre à Paris.

 

« Comment vous est venue l’idée de sortir un disque en deux parties : avec « Sad » en Janvier et  maintenant ce « Sad Happy » avec les titres publiés en janvier plus sept autres ? »

« Cela a commencé comme une blague. Puis c’est devenu une envie. Si tu écoutes les chansons, tu te rends compte que c’est plus complexe que cela, que ce n’est pas noir et blanc entre la partie supposée triste de l’album et celle supposée joyeuse. On explore avec « Sad Happy » les différentes facettes du bonheur et de la tristesse. »

 

« Quel était le but derrière tout cela ? Que vouliez-vous exprimer ? »

« Une forme d’introspection. En vieillissant tu n’as plus la même insouciance qu’à tes débuts. Ce disque est aussi probablement le fruit d’être sans cesse en tournée, loin de chez soi. »

 

« Il ne s’est passé qu’une année depuis la sortie de « What’s it to like other there ». Vous êtes très prolifiques. »

« Kieran écrit sans arrêt. Les idées arrivent vite. Nous essayons de faire le plus de choses possible. »

 

« Cet album poursuit dans la voie engagée par votre précédent disque.»

« C’est juste. Nous n’aurions probablement pas pu faire cet album si nous n’avions pas sorti « What’s it to like other » l’an dernier. Le nouvel album est influencé par ce que nous avons fait à ce moment là, tout en exploitant de nouvelles possibilités. »

 

« Vous avez beaucoup tourné avec Two Door Cinema Club ces dernières années. Pourtant ils n’ont pas influencé votre style musical. »

« C’est vrai. Nous les respectons énormément et cela a été un plaisir d’être en tournée avec eux mais c’est juste de dire qu’ils ne nous influencent pas. »

 

« Au contraire, votre ville Liverpool vous influence-t-elle d’une manière ou d’une autre dans votre musique ? »

« Clairement. Liverpool est une très belle ville même s’il y a malheureusement de plus en plus de homeless. Nous aimons la tradition musicale de Liverpool. En composant cet album nous étions obsédés par les mélodies des groupes des 60’s. »

 

« Je sais que vous aimez les Beatles. « The Things We knew last night » sonne très Fab Four. »

« Tu as raison. Nous aimons beaucoup les Beatles. Ce sont de grands mélodistes. On a toujours été à la recherche de la mélodie parfaite et avec le temps le sommes de plus en plus. »

 

« Il y a plusieurs morceaux de l’album comme «  Wasted on you » ou « Wake up call » qui me font penser à Phoenix. Vous êtes fans de ce groupe ? »

« Nous aimons beaucoup Phoenix. Ils ont fait de supers morceaux avec un côté dansant mais dans lesquels entrent une certaine tristesse. Nous apprécions beaucoup cette mélancolie. On a envie nous aussi de faire des morceaux pop mais aussi des titres pour faire danser les gens. C’est cool de réussir à faire danser les gens sur tes morceaux. »

 

« L’instrumental « Train to Lime Street » (ndlr : Lime Street est une gare de Liverpool et également la grande rue menant au centre) est un hommage à votre ville ? »

« On voyage souvent entre Londres et Liverpool. Et durant ces trajets nous pensons, réfléchissons à plein de choses. Nous avons voulu faire un morceau à la Brian Eno musicalement. Et au niveau des émotions, un titre qui reflète la vie quotidienne. »

 

« Vos disques sont très différents les uns des autres. »

« C’est vrai mais c’était le déjà cas pour les groupes des 60’s. Ils sortaient plein d’albums, souvent à un rythme d’un tous les six mois dans plein de styles musicaux différents. »

 

PIERRE-ARNAUD JONARD

 

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