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Eiffel, Vendredi 11 octobre 2019, La Rodia Besançon (25)

En ce vendredi soir, c’est la petite salle de la Rodia qui s’apprête à accueillir un grand groupe. En effet la bande de Romain Humeau, qui écume actuellement toute la France suite à la sortie de leur dernier album Stupor Machine, fait escale à Besançon.

Pour débuter la soirée, les 3 barbus de The Host nous livrent un rock puissant sans fioriture, guitare, basse, batterie : c’est parti pour une soirée résolument rock.

Lorsque Eiffel prend possession de la scène, c’est son charismatique leader qui envoie les premiers accords et commence seul Place de mon coeur, avant d’être rejoint par les autres membres du groupe (à savoir Estelle Humeau, Nicolas Bonnière et Nicolas Courret ainsi que Damien Pouvreau qui complète la formation sur cette tournée) pour une version groovy de ce titre. Il s’ensuit un enchaînement de morceaux énergiques qui nous conduisent au titre Chasse Spleen, l’un des premiers singles du dernier album Stupor Machine.

Un grand moment ensuite avec le magnifique et aérien Milliardaire et ses arpèges presque dissonants suivi d’un Hôtel borgne pour lequel Estelle lâche sa basse afin d’aller plaquer les accords de clavier. Deux chansons écrites à 10 ans d’intervalle s’enchaînent alors sans pause : à tout moment la rue peut aussi dire non… mais elle s’obstine à dire oui…

On poursuit avec l’indémodable Tu vois loin suivi d’un passage plus calme avec le très mélodique Chocho et l’intimiste Dispersés. Les gros riffs rock reviennent en cette fin de set pour conclure avec Sombre et un final survolté et psychédélique sous les stroboscopes. Après quelques minutes, le groupe revient et nous offre 4 titres en guise de rappel dont le fabuleux Hype et c’est le tout Besançon qui jouit devant un Romain Humeau complètement déjanté.

Peu bavard en début de concert et se contentant de quelques « merci beaucoup » entre chaque titre, Romain s’est par la suite lâché davantage en se permettant quelques pointes d’humour comme lorsqu’il lâche un « Merci Angoulême » ou encore un « Comme quoi ça vieillit pas trop mal Indochine »…

 

On retiendra de cette soirée un vrai concert de rock énergique avec un son propre et puissant, des chansons extraites des 6 albums du groupe dans lesquelles chaque musicien trouve sa place au service d’harmonies subtiles voire surprenantes et de textes poétiques à l’écriture élaborée. Seul bémol ce soir dans le Club de la Rodia, la relative mollesse du public qui était sans doute trop occupé à apprécier le spectacle… Toujours est-il qu’après ces presque deux heures de performance, les spectateurs sont ressortis conquis et Besançon compte sans doute maintenant quelques ahuris de plus.

 

  • Fabien
  • Crédits photos : Clément Airiau

 

Set-list :

Place de mon cœur (Foule monstre – 2012)

T’as tout, tu profites de rien (Le Quart d’heure des ahuris – 2002)

Cascade (Stupor Machine – 2019)

Inverse-moi (Abricotine – 2001)

Il pleut des cordes (Le Quart d’heure des ahuris – 2002)

Miragine (Stupor Machine – 2019)

Chasse Spleen (Stupor Machine – 2019)

Milliardaire (Foule monstre – 2012)

Hôtel borgne (Stupor Machine – 2019)

À tout moment la rue (À tout moment – 2009)

Oui (Stupor Machine – 2019)

Tu vois loin (Le Quart d’heure des ahuris – 2002)

Chocho (Stupor Machine – 2019)

Dispersés (Tandoori – 2007)

N’aie rien à craindre (Stupor Machine – 2019)

Off (Le Quart d’heure des ahuris – 2002)

Saoul (Tandoori – 2007)

Sous ton aile (À tout moment – 2009)

Sombre (Le Quart d’heure des ahuris – 2002)

 

Le même train (Foule monstre – 2012)

Big data (Stupor Machine – 2019)

Hype (Abricotine – 2001)

Je voudrais pas crever (Abricotine – 2001)

 

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