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LIVE REPORT : THE 45s, La Rodia, Besançon (25), Dimanche 16 Novembre 2014

Le rock’n’roll n’est pas mort ! The 45s en est la preuve vivante : une bande de (très) jeunes hommes venus de Carlisle, passionnés de  rythm ‘n’ blues britannique, dont la virtuosité contraste avec leurs (très) jeunes âges (ils ont entre 16 et 17 ans).

Accompagné de quelques musiciens (le reste du groupe n’ayant pu l’accompagné, autorisation parentale oblige), Thomas Hamilton-Hughes, le guitariste chanteur du groupe était dans la capitale comtoise pour nous faire partager sa passion de la musique des 50’/60’s and co.
À Besançon, remplir une salle de concert un dimanche soir n’est pas chose aisée. C’est pourtant ce qu’a réussi à faire Thomas Hamilton-Hughes ce 16 novembre à la Rodia. Il faut dire qu’en Angleterre, les 45s enchainent les gigs dans les pubs et les clubs, allant de Glasgow à Liverpool en passant par Leeds, Londres, Brighton, Portsmouth … Il paraîtrait qu’en entendant un CD de démo du groupe,  Wilko Johnson a déclaré : « Ces gamins-là sont bien plus jeunes que je ne l’étais quand je jouais avec Dr Feelgood ». Dès lors, le guitariste les a pris sous son aile, et joue parfois avec eux sur scène. « Les 45s sont mon groupe préféré » dit-il.
Le concert commence à peine et on se dit déjà que le NME ne se trompait pas en parlant des 45s comme « les enfants prodiges de Carlisle ».  Thomas Hamilton-Hughes, revêtu d’un costume rouge sombre et arborant la coupe moptop, chère aux Beatles, ressuscite un rock qu’on croyait éteint. Celui des Beatles, de Chuck Berry ou de Jerry Lee Lewis, avec la fouge et la hargne des Stones. Même sans le reste de son groupe, Thomas interprète à ravir leurs compositions, assénant de nombreux solos avec une habileté et une vivacité déconcertante. Ce jeune guitariste impressionne par son énergie, son sens du rythme et la maîtrise de son instrument. L’espace du concert, Thomas Hamilton-Hughes nous plonge dans une atmosphère électrique, teintée de rythm’n’blues et de rock’n’roll.  Virtuose et bête de scène, le Britannique fait pleurer sa guitare électrique, crie, chante, donne tout ce qu’il a et même un peu plus. Le public est ravi. Le premier rang jubile, que ce soit les amateurs de rock’n’roll qui accusent le coup en dansant ou un troupeau d’adolescentes, déjà folles amoureuses de la rock star. Qu’on rassure donc les amateurs de rock, la relève est assurée.

Justine L’habitant.

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Crédit photo : Guillaume Canva.

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