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LIVE REPORT: JACK WHITE, Olympia (Paris), Dimanche 29 Juin 2014

Décidément Mr Jack White n’aime pas rester inactif très longtemps. Il y a seulement 2 semaines que Lazaretto est parvenu à nos oreilles et voici que le « Troisième Homme » de Nashville se lance dans une mini tournée européenne afin de défendre son nouveau bébé du coté de la scène. Les fans français ne sont pas en reste et se voient même privilégiés avec 2 dates dans la salle mythique du Boulevard des Capucines affichant complet dès la première journée de mise en vente des tickets.

DSC04359Le trio The Amazing Snakeheads aura pour mission de faire patienter les fans acharnés du bonhomme (qui n’ont pas hésité à attendre depuis le début de la journée pour se placer au premier rang…). Les Ecossais mettent toute leur énergie dans les morceaux de Amphetamine Ballads premier album paru il y a peu chez Domino Records, délivrant un blues garage possédé teinté de punk, de surf avec un chanteur impressionnant crachant ses tripes avec hargne mais néanmoins une certaine classe.
Le rideau est tiré le temps que les roadies de White (toujours barbes et costards façon amish) se mettent à l’œuvre pour installer la superbe scène qui est surplombée d’un immense « III » lumineux. Les lumières s’éteignent, le rideau tombe et la foule devient hystérique lorsque débarquent Daru Jones (batterie), Lilly Mae Richie (violons/voix), Ikey Owens (claviers), Dominic Davis (basse), Fats Kaplin (lapsteel /mandoline) et enfin le grand Jack s’amusant à prendre des photos à l’aide d’un vieux polaroid et jetant les clichés au public déjà visiblement bien échauffé. Le traditionnel Dead Leaves And The Dirty Ground ouvre les hostilités suivi de près par le morceau instrumental High Ball Steeper bourré de guitare fuzz. White et ses acolytes prennent d’ailleurs un malin plaisir à coupler le morceau avec Missirlou de Dick Dale avant de faire retentir les premières notes du tout frais et nouveau single Lazaretto. L’électricité retombe un moment pour laisser place à une première phase country dansante avec le classique Hotel Yorba. A part pour nous demander si tout se passe bien, White enchaine les morceaux de styles différents les uns après les autres sans relâche passant du piano à la guitare (Weep Themselves to Sleep), du R&B (Three Women) au blues garage des White Stripes (Cannon, Astro) mettant tout le monde d’accord.
On connait les gouts de Jack en matière de femme dont il sait si bien s’entourer. C’est auprès de la jolie Lilly Mae Richie que celui-ci va entonner la ballade Love Interruption ainsi que You’ve Got Her in Your Pocket de manière acoustique et intimiste. Après l’impro ratée sur Broken Boy Soldier passée presque (ou pas) inaperçue, White reste chez les Raconteurs et rattrape le DSC04377tout avec Steady As She Goes puissant et repris en chœur par la foule qui crée des vagues en bondissant.
Le rideau se referme sur la scène quelques instants le temps que tout le monde aille récupérer son souffle. Difficile pour les musiciens de suivre le bonhomme qui ne s’arrête jamais et qui plus est joue sans setlist…
Le son heavy d’ Icky Thump résonne tel un orage au loin. La couleur est donnée ce rappel sera lourd et électrique. Baby Blue empruntée à Gene Vincent crée la surprise avec cette sonorité surf garage décapante. Tout comme le solo de Freedom At 21 s’inscrivant dans la lignée des guitar heros, s’en suit le riff de Sixteen Saltines mettant encore une fois la salle sans dessus dessous et ce n’est pas la rythmique assommante de The Hardest Button To Button qui viendra calmer les choses. Sublime pièce de Lazaretto, Would You Fight for My Love ? nous offre un dernier moment intimiste avec un Jack apparemment ému qui s’empresse d’attraper la Kay et fait retentir l’arme de destruction massive : Seven Nation Army.
L’émotion étant au rendez vous d’un coté comme de l’autre, Jack White et ses musiciens bras dessus bras dessous nous saluent chaleureusement et nous donne rendez vous le soir suivant pour une nouvelle dose d’adrénaline. Le show d’1h40 semble avoir duré a peine 15 minutes. Le « Troisième Homme » aura démontré une nouvelle fois que du côté de la scène le boss c’est lui.


 

Setlist :

DSC04359Dead Leaves and the Dirty Ground (The White Stripes song)
High Ball Stepper / Pipeline / Misirlou (The Chantays/Dick Dale Covers)
Lazaretto
Temporary Ground
Hotel Yorba (The White Stripes song)
Three Women
Weep Themselves to Sleep
Cannon (The White Stripes song)
Astro (The White Stripes song)
Fell in Love With a Girl (The White Stripes song)
You’ve Got Her in Your Pocket (The White Stripes song)
Teenage Head (The Flamin Groovies Cover)
Hypocritical Kiss
Love Interruption
Broken Boy Soldier (The Raconteurs song)
Steady, As She Goes (The Raconteurs song)

Encore:
Icky Thump (The White Stripes song)
Baby Blue (Gene Vincent cover)
Freedom at 21
Sixteen Saltines
The Hardest Button to Button (The White Stripes song)
Would You Fight for My Love
Little Bird (The White Stripes song)
Seven Nation Army (The White Stripes song)

 

 

 

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