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CHAPEL HILL, One For The Birds

Cosmopolite Records/La Baleine/2013

Entre la Caroline du Nord et l’Alsace, il n’y a qu’un océan (et quelques rangées de vignes) qu’a franchis Nathan Symes. Apportant dans sa valise sa culture nord-américaine, il forme Chapel Hill en 2005 et sort deux albums (Songs To Die For (2009) et If These Wings Should Fail Me (2010)). La formation évolue jusqu’à arriver à ses quatres membres actuels, Symes étant désormais épaulé par Rym Boos au violon, Grégory Pernet à la contrebasse et Yves Maillé à la batterie.
Fort d’une expérience acquise après une série de plus de 300 dates, le groupe retourne en studio et donne vie à One For The Birds. Si on voulait faire simple, on dirait que le troisième opus est un concentré de blues. Mais ce serait réducteur. Toujours très imprégné des accords tout droit venus du Midwest, Chapel Hill peut tout aussi bien passer du blues des racines (Miss Brown, Get The Party Going) à un folk Dylanien (la reprise Seven Curses), en passant par le storytelling cher à l’americana (On Top Of Old Smokey, Lordy). Les âmes d’autres Grands se font aussi sentir, comme Leonard Cohen (This House), Nick Cave (The Ballad Of Omie Wise) ou même des ambiances dignes d’un Timber Timbre se glissent (Artificial Club).
One For The Birds
est parti pour imposer on l’espère grandement Chapel Hill comme un porte-drapeau idéal du blues hexagonal. Une scène qui a de beaux jours devant elle.

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