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LIVE REPORT: ALELA DIANE, Nancy Jazz Pulsations, Chapiteau de la Pépinière, samedi 15 octobre 2011

Direction la Lorraine pour encore une journée bonus de l’été indien, que n’aurait pas reniée Marie Laurencin. Arrivé en avance, je prends le temps de déguster une des fameuses gaufres lorraines avec un ami régional de l’étape (au passage, je ne saurais que trop conseiller celles au chocolat blanc fondu). La Place Stan’ sous le soleil, c’est le pied.
Direction ensuite le parc de la Pépinière qui, le temps d’une dizaine de jours, accueille un chapiteau en son sein. C’est ici que la belle Californienne nous a donné rendez-vous pour cette date de la tournée Wild Divine. Arrivé de bonne heure, je prends place contre la barrière à trois mètres du micro d’Alela. David Bowie pour patienter, il y a pire comme musique d’attente, et ça change de Cocoon, sponsor des standards téléphoniques des laboratoires médicaux.
La lumière s’éteint enfin. Sans artifice, le groupe prend possession de la scène et Alela Diane nous salue en français. Le concert est lancé. Of Many Colors pour ce début de show résolument country. Dry Grass & Shadows, Elijah suivent avant que le son ne revienne au folk des débuts et ravit les déçus du dernier disque en date. Dès les premières notes de White As Diamond, on sent que le public devient plus réceptif. C’est alors que l’envoûtement nous emporte. Alela Diane doit être la réincarnation d’un déesse cheyenne. Seule femme au milieu de son backing band 100% masculin, elle en impose tout de même malgré sa frêle silhouette. Et on se demande comment justement une si frêle femme peut avoir une voix d’une telle puissance. Et cela s’entend sur Tatted Lace où elle arrive sans encombre à remplir de tout son chant l’espace du chapiteau. Les chansons de Wild Divine sont finalement plus faites pour la scène que pour une écoute de salon. The Wind et sa mandoline plus présente que sur la version studio lui donnant des airs méditerranéens ou Long Way Down en duo avec le mari Tom Bevitori en sont de parfaits exemples. Le groupe quitte parfois la scène pour laisser Alela seule avec papa pour ce magnifique Tatted Lace (si vous l’aviez pas remarqué, la claque de la soirée) ou Rifle, The Pirate’s Gospel méritant aussi d’apparaitre ce soir. Entre deux morceaux, elle nous raconte que la veille, elle a pu voir et rencontré Crosby & Nash, normal quoi…
La belle nous gratifie d’une toute nouvelle compo, Rose And Thorns, qui ravit les fans de To Be Still. Le seul reproche du concert – s’il fallait en faire un – serait le solo de guitare à la Mark Knopfler en clôture de Suzanne, pas vraiment nécessaire. Le rappel voit Alela revenir seule sur scène pour Oh ! My Mama, une conclusion magique pour cette petite heure sous le charme d’une femme qui porte les bretelles mieux que quiconque.

Setlist

. Of Many Colors

. Dry Grass & Shadows

. Elijah

. White As Diamond

. Tired Feet

. The Wind

. Tatted Lace

. Rifle

. Rose And Thorns

. My Brambles

. Long Way Down

. Heartless Highway

. Suzanne

. Oh! My Mama

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