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ALELA DIANE & WILD DIVINE

Rough Trade

Alela Diane livre son nouvel album, réalisé avec son groupe Wild Divine et enregistré à Venice, Californie.
Wild Divine est en fait composé quasiment des mêmes personnes ayant accompagné Alela Diane depuis ses débuts, à savoir son papa Tom Menig, son mari Tom Bevitori, puis deux petits nouveaux Jonas Haskins à la basse et Jason Merculief à la batterie, tous deux ayant collaboré à quelques disques, ceux de J. Tillman et Sera Cahoone et également joué avec des membres du groupe de Jesse Sykes. Quant à la production, elle a été confiée à Scott Litt (R.E.M., Patti Smith…).
Bref, avec tout ce beau monde, l’une des chanteuses folk américaines les plus en vogue de ces trois dernières années nous propose ici un disque très homogène, mais qui se démarque de ses prédécesseurs bien plus épurés.
Ce nouvel album est donc celui d’un groupe, un album musicalement plus consistant, où chacun a apporté son savoir-faire (la mandoline et la guitare de Papa, notamment), un certain groove (Heartless Highway, White Horse), où les arpèges sont moins présents au profit de plus de rythme…le tout enregistré sous le soleil californien. B
ien sûr, à l’écoute de ces nouveaux titres, on pense aux papes folk-rock des 70’s tels que The Band ou Neil Young, qu’Alela Diane adore depuis toujours. Alela Diane, chanteuse au timbre divin, flirte même avec la pop (To Begin), même si ces chansons continuent d’évoluer dans une veine country-folk (Of Many Colors). Long Way Down, co-écrit avec son mari, est d’ailleurs l’un de ses plus beaux morceaux.
Le tout est concis, dix chansons ne dépassant pas 40 minutes au total et c’est très bien comme ça. Rising Greatness, titre au texte optimiste, termine ce disque, assez réussi, qui montre une solide cohésion au sein du cocon formé autour d’Alela Diane.

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