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FESTIVAL ROCK EN SEINE, Vendredi 25 août 2017, Domaine national de Saint-Cloud (92)

La fin de l’été approche, mais avant la rentrée, un petit détour par la région parisienne et son festival Rock en Seine était obligatoire pour l’équipe de Sensation Rock, au vue de la programmation des plus alléchantes. Le festival aux portes de Paris fêtait cette année ses 15 années d’existence, et c’est hélas sous la pluie que les portes ouvrent en ce début d’après-midi.

Nous nous dirigeons en premier lieu vers la Grande Scène, où se produira le dandy britannique Frank Carter, accompagné pour l’occasion de ses acolytes de The Rattlesnakes, avec qui deux albums ont été produits et dévoilés au grand public ces deux dernières années. Le set prévu aujourd’hui ne nous est pas inconnu car nous avons déjà eu l’occasion de voir la formation en juin dernier au Hellfest. Mais rien de mieux pour commencer les festivités que de passer 45 minutes en compagnie d’un grand showman (au costume atypique, pour ne pas changer ses habitudes). Malgré la pluie, le public est présent en masse pour applaudir les dix titres, extraits de Modern Ruin, album sorti en janvier dernier, mais également de Blossom, le premier opus. C’est impossible de nier l’énergie communicative revendiquée par Frank Carter sur scène, les cris, les sauts et sa voix puissante qui prépare au mieux les festivaliers aux trois jours de folie qui les attendent. Dès le deuxième titre, Lullaby, Frank Carter saute dans la foule et slamme au-dessous des festivaliers. Il sera rejoint plus tard par le guitariste, Dean Richardson.

Le set se terminera une nouvelle fois sur le culte I Hate You, dédié à toutes ces personnes que l’on déteste du plus profond de son coeur, tout en n’oubliant pas que, comme Frank Carter, on peut être cette personne pour quelqu’un.

Nous restons sur la Grande Scène du festival afin d’accueillir comme il se doit le groupe américain The Pretty Reckless. Composé de l’ancienne jeune actrice Taylor Momsen au chant et de trois musiciens (Ben Phillips, Mark Damon et Jamie Perkins), la formation fait elle-même ses balances, en ce qui concerne les trois musiciens tout du moins, ce qui est assez rare pour être souligné. Le set est assez mitigé, Taylor Momsen se dit elle-même fatiguée. Mais avec une setlist des plus accrocheuses, comportant notamment les titres Make Me Wanna Die ou Heaven Knows, la jolie chanteuse gagne très facilement le respect et l’admiration du public. Les musiciens sont quant à eux en grande forme et très talentueux, mais reste en retrait par rapport à Taylor Momsen qui n’hésite pas à investir l’avancée de la scène pour aller au plus proche de son public.

La moitié de la setlist est basée sur le dernier opus du groupe, sorti en début d’année, Who You Selling For (dont le titre éponyme sera interprété avec beaucoup d’émotions), même si Going to Hell est représenté à trois reprises et Light Me Up à deux reprises.

La Grande Scène est ensuite investie par At The Drive-In, formation de post-hardcore américaine assez atypique en son genre. Le son n’est pas très bien réglé et il est très désagréable d’être situé dans les cinquantes premiers mètres par rapport à la scène, les basses sont bien trop fortes et la batterie résonne dans le sol du site. Cela est quelque peu pénible pour suivre correctement le set, bien que le frontman se donne à fond, n’hésitant pas à montrer son derrière à l’assemblée. Nous ne garderons pas un souvenir impérissable de cette partie de la journée, et c’est pourquoi nous nous dirigeons alors vers une plus petite scène, sur laquelle joue Grouplove.

Le groupe est très énergétique et mélange le rock à l’électro. C’est devant un public très enthousiaste que le groupe débute à 20h pétante, avec un set principalement composé de titres extraits du deuxième album Spreading Rumours, mais aussi du plus récent, Big Mess. Des covers sont interprétés, notamment une de David Bowie et une des Beastie Boys.

A peine le temps de retraverser le site du festival (qui est toujours bien trop long), il est déjà temps de se prendre une petite claque avec Franz Ferdinand, la tête d’affiche de ce premier soir.

Bien que leur dernier album soit sorti en 2013, Franz Ferdinand est une valeur sûre pour un festival grâce à leur back-catalogue de chansons. Cependant, leurs concerts changent peu d’années en années, malgré la sortie de nouveaux titres, le contenu de la setlist change rarement et c’est fort dommage. Nous passons néanmoins un excellent moment aux rythmes effrénés des basses en folie et c’est sur Take Me Out que le concert se termine, et que nous nous dirigeons vers la scène accueillant la merveilleuse artiste danoise MØ.

Le public est très impatient de voir son show, et c’est un set électrique réunissant des titres très populaires comme Cold Water, Final Song ou encore Lean On que la jeune femme propose à l’assemblée ce soir.

C’est sur ce concert que nous quittons le site du festival, pour mieux se reposer en attendant la suite des festivités le lendemain.

 

  • Marion ARNAL
  • James CATTERSON
  • Crédits photos :Olivier Hoffschir (Frank Carter, The Pretty Reckless, At The Drive-In, Franz Ferdinand, MØ)Christophe Crenel (Grouplove)
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