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FRANK CARTER & THE RATTLESNAKES, samedi 17 juin 2017, Hellfest Open Air, Clisson (44)

Cela faisait depuis janvier que j’attendais patiemment le retour de Frank Carter en France et c’est avec énormément de joie que j’avais accueilli la nouvelle de sa présence au Hellfest. Frank Carter est un artiste que j’apprécie tout particulièrement et c’est à chaque fois un nouveau challenge de couvrir l’un de ses concerts tant chacune de ses prestations est différente.

La question ultime demeurait pendant l’attente : quel costume extravagant le britannique allait-il bien pouvoir porter aujourd’hui ? La réponse ne s’est pas faite attendre bien longtemps. C’est sur une introduction à la Ennio Morricone que le groupe The Rattlesnakes entre en scène, suivi de près par Frank Carter himself, habillé d’une chemise rayée noir et or et d’un pantalon noir respirant la sobriété. Pour une fois.

N’attendant pas un instant de plus, c’est sur Juggernaut que le combo débute sa prestation et tout de suite, le pit se forme et la poussière vole, au point qu’étant placée assez loin face à la scène, je ne vois plus ce qu’il se passe et je décide alors de me rapprocher. Par chance, la barrière à gauche de la scène est quasiment vide et je me faufile donc au plus proche de la scène de la Warzone. Cependant, je n’avais pas remarqué que le chanteur était descendu de scène et je le retrouve donc quasiment à côté de moi, marchant sur le public pour terminer la chanson en apothéose. Le ton est donné et la prochaine heure risque d’être bien transpirante.

Frank Carter se met de suite à dialoguer avec le public et il introduit le morceau suivant en indiquant qu’effectivement, ce n’est peut-être pas le bon endroit pour le jouer, mais qu’il va jouer quand même une chanson qui parle d’amour : Lullaby est donc lancée, suivie de près par la très rythmique Wild Flowers qui fait se dandiner toute l’assemblée, présente en masse malgré la présence de Steel Panther sur la Main Stage 1 du festival. Continuant sur la promotion de leur dernier album, Modern Ruin, disponible depuis janvier dernier, le groupe enchaîne sur Vampires.

Paradise, à sa suite, voit le guitariste du combo descendre de scène et s’approcher de la fosse. Il grimpe sur les barrières et lors du break, il joue en équilibre sur le public, avant de se retourner et de se laisser tomber sur le dos en slam, tout ceci en continuant de jouer bien entendu.

Il est enfin temps que le combo nous interprète un titre punk, et c’est sur Jackals que le groupe se colle à cet exercice. C’est aussi le moment où Frank Carter demande à l’assemblée de réaliser le plus gros circle pit de tout le festival, lui imposant de devoir tourner autour de la tour de son. Le public joue alors le jeu et la poussière devient alors un fléau lors de ce concert, pour la majorité du public qui ne porte pas de bandana autour du visage.

Il reste désormais deux morceaux, Devil inside me, sur lequel Frank Carter fait s’accroupir tout le public avant de sauter tous ensemble et de créer un amas de poussière encore plus violent que précédemment et I Hate You. Pour ce dernier titre, le chanteur l’introduit en déclarant que nous avons tous une personne que l’on déteste plus que tout au monde et que l’on souhaiterait voir mourir. Eh bien, rappelons-nous bien que nous sommes également cette personne pour quelqu’un. Merci, bonsoir. On se revoit l’année prochaine sur la Main Stage ! (C’est Frank Carter qui l’a dit!)

 

  • Marion ARNAL
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