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COCOON + BOTIBOL, jeudi 8 décembre, la Rodia, Besançon (25)

Ce soir, une soirée folk nous attend à la Rodia de Besançon. La température négative extérieure n’a pas freiné bon nombre de spectateurs qui sont venu découvrir le troisième album de Cocoon sur scène, après quatre années d’absence. Botibol, un jeune bordelais prometteur, ouvrira le bal d’une belle soirée qui se profile.

Il est 20h30 lorsque Botibol, jeune bordelais, arrive seul sur scène, derrière sa guitare et ses longs cheveux.

Le musicien distille une musique folk un brin torturée qui fait mouche. Sa voix est d’une justesse sans faille durant la durée du set, plutôt court. Le picking-voix fonctionne diablement bien.Le folkeux nous offre une séance minimaliste de 30 minutes en guitare voix, à mi-chemin entre Jeff Buckley et Elliott Smith. 30 minutes, pas une de plus, c’est réglé comme du papier à musique. Botibol demande d’ailleurs l’heure au public avec amusement afin de terminer son set à temps et ne pas empiéter sur le changement de plateau prévu. Le public arrive en flux constant durant la performance et se masse devant la scène, plutôt réceptif à l’univers de Botibol.

Botibol est définitivement une agréable découverte, efficace pour ouvrir le bal.

Quelques minutes plus tard, les lumières s’éteignent à nouveaux et les cinq musiciens de Cocoon arrivent un par un sur scène, sobrement, sans artifice. Deux femmes entourent Mark Daumail, le chanteur. Une guitariste et une pianiste portant de longues robes noires col claudine. Le premier morceau du set, Retreat, donne le ton, la voix du compositeur-interprète Mark Daumail est toujours aussi prenante, se mariant parfaitement aux sonorités folk du répertoire de Cocoon. Comets, issu de Where The Oceans End, second opus, retentit. Le public semble réceptif. Mark et sa bande nous offre un moment musical qui redonne sourire, durant lequel la bonne humeur est de mise. 

Le public majoritairement féminin, est composé de trentenaires, quarantenaires déjà séduit par l’univers cotonneux de Cocoon. À l’aise devant le public, Mark confie avoir écrit le prochain morceau pour son grand-père dont il se sentait très proche. Grandfather est un titre assez plaisant. Le groupe passe en revue les tubes de leur répertoire, du récent I can’t Wait à Chupee accompagné de son fameux Ukulélé, en passant par Tell Me. Les mélodies restent ancrées durant des heures, c’est un peu ce qui fait la force de Cocoon.

Au milieu du concert, le groupe propose d’offrir une récompense à celui ou celle qui devinera l’animal se cachant derrière le prochain morceau. Une jeune spectatrice remporte alors une chouette en peluche. Amusés, les musiciens propose alors une version toute en intimité qui ne manque pas de charme de leur titre Owl .

S’en suit la première reprise dans ce set, mais quelle reprise. Il s’agit de Stay de Rihanna, ré-interprétée façon guitare-voix. Ça fonctionne parfaitement.

On avait attendu 4 ans avant de retrouver Cocoon sur scène. Cette longue attente a été salvatrice, le groupe n’a jamais aussi bien sonné sur scène. Le troisième album de la formation est intitulée Welcome Home, Mark ayant pris le temps de le composer et le faire mûrir. Résultat : le disque fonctionne en live et on passe un bon moment en compagnie de Cocoon.


Merci la Rodia, Cocoon et Alexandre Sylvant.

Crédit photo : Fab Mat de l’association Pix’scène

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